Le troisième cavalier ( Plaire au Seigneur )
Lorsqu’il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième Vivant dire: Viens! Et je vis: voici un cheval noir; celui qui le montait tenait une balance à la main. Et j’entendis comme une voix, au milieu des quatre Vivants, qui disait: Une mesure de froment pour un denier, trois mesures d’orge pour un denier; mais ne nuis pas à l’huile ni au vin.Ap 6:5,6
Quand l’Agneau ouvre le troisième sceau, la pression des événements devient de plus en plus forte. Le cheval noir entre en scène avec un cavalier qui tient une balance, symbole d’un système économique basé sur le commerce et l’argent. Ce système se trouve bouleversé et il en résulte une famine terrible.
Actuellement, le système économique mondial traverse une grave crise. Déjà un milliard de personnes sur terre ne mangent pas à leur faim. Que sera-ce au moment de l’ouverture du troisième sceau? Les pays déjà pauvres seront les premiers touchés, les mêmes pays où, actuellement, sévissent les troubles et les guerres civiles avec les conséquences humanitaires catastrophiques que l’on connaît. Dans un premier temps, les pays riches seront moins affectés; c’est ce dont nous parle le fait que l’huile et le vin, produits chers qui ne sont pas de première nécessité, seront épargnés. Par contre, les pauvres n’auront plus d’argent pour acheter le minimum vital.
Le système économique mondial, fondé uniquement sur l’argent, crée forcément des effets pervers et ne peut durer dans le temps. Nous le constatons dès maintenant avec la crise économique: les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres.
L’amour de l’argent est un grand piège pour les hommes. Nous savons par expérience que l’argent étouffe les sentiments de bonté, de miséricorde, de don de soi-même. L’argent est capable de conduire des hommes à commettre les actes les plus vicieux et méchants, aux yeux de Dieu et des hommes; pensons à Balaam et Judas.
Nous vivons dans un monde qui va basculer dans les jugements. Soyons pleins de compassion pour ceux qui, déjà maintenant, souffrent dans leur corps. Faisons ce qui est en notre pouvoir pour soulager la misère quand nous la rencontrons (Pr 3:27,28 Ja 2:15,16). N’oublions pas non plus que beaucoup de nos contemporains ont très peur de l’avenir: apportons-leur la bonne nouvelle du salut en Jésus Christ.
à suivre lundi prochain
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