Ève et Adam ont mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Et cela a bien produit chez eux les effets annoncés par le serpent (Satan): leurs yeux ont été ouverts. Mais, au lieu de voir des merveilles encore inconnues du jardin d’Éden, ils ont vu leur état moral: nus devant Dieu. Ils se rendent compte que leur désobéissance ne peut passer inaperçue aux yeux de Dieu. Alors que faire?

Ils vont chercher autour d’eux des moyens humains pour cacher leur état. Ils assemblent des feuilles de figuier, larges et épaisses en les cousant ensemble. Mais ce stratagème ne sert qu’à démontrer leur véritable état aux yeux de Dieu.

Questionnés par Dieu, Adam et Ève doivent reconnaître leur péché.

L’homme pécheur agit toujours de la même manière : se cacher et se justifier devant Dieu jusqu’au moment où il accepte le sacrifice de Jésus qui le purifie de ses péchés. Alors il peut se tenir devant Dieu en toute liberté.

Mais nous, croyants, n’avons-nous pas tendance parfois à nous camoufler derrière des «feuilles de figuier» dans notre vie chrétienne, devant ceux qui nous regardent? N’avons-nous pas tendance à revêtir un vêtement de propre justice, de règles personnelles, ou d’habitudes «religieuses»? Bref, un habit que nous avons fabriqué nous-mêmes, selon notre propre idée des exigences de Dieu. Si nous nous laissons sonder par son Esprit, il nous fera comprendre la vanité d’une telle attitude. Il nous fera réaliser chaque jour un peu mieux que Christ nous a revêtus de sa justice, ce qui est pleinement suffisant pour Dieu (voir Ro 13:14 Ga 3:27). Ce que Dieu voit alors en nous, ce sont les caractères de Christ.