* JESUS REVIENT *

* JESUS REVIENT   *

" LES JUGEMENTS DU SEIGNEUR QUI ARRIVENT SUR SON PEUPLE, "

« Malheur à Ariel ! »

Dans vos Bibles, dans le livre d’Ésaïe, au chapitre 29, au verset premier, le prophète Ésaïe dit ceci :

« Malheur à Ariel ! »

(Ariel est un des noms de la ville de Jérusalem ; il s’agit donc de la ville du grand Roi, ainsi que du peuple de Dieu et de l’Église.) Le Seigneur, par la bouche du prophète, dit :

« Malheur à Ariel ! Malheur à sa ville ! Cité dont David fit sa demeure. Ajoutez année à année, laissez les fêtes accomplir leur cycle, puis j’assiégerai Ariel ; il y aura des plaintes et des gémissements ; et la ville sera pour moi comme un Ariel. Je t’investirai de toutes parts, je te cernerai par des postes armés, j’élèverai contre toi des retranchements. Tu seras abaissée, ta parole viendra de terre et les sons en seront étouffés par la poussière ; ta voix sortira de terre comme celle d’un spectre, et c’est de la poussière que tu murmureras tes discours ».

 

 

Ce n’est pas une position très enviable pour le peuple du Seigneur !

Ésaïe annonce un grand jugement : à partir du verset 5, il dit :

« La multitude de tes ennemis sera comme une fine poussière. Cette multitude de guerriers sera comme la balle qui vole, et cela tout à coup, en un instant. C’est de l’Éternel des armées que viendra le châtiment ».

Je voudrais mettre l’accent sur les jugements du Seigneur qui précèdent sa venue. Je ne dis pas cela pour faire peur aux enfants fidèles. Les enfants fidèles du Seigneur savent bien que le jugement ne viendra pas sur eux. Ils veillent, ils prient, et se tiennent sur leurs gardes devant le Seigneur de toute la terre, mais ils savent que ce ne sont pas eux qui vont recevoir le jugement du Seigneur.

Là, le Seigneur parle à Ariel, à la ville infidèle.

« Avec des tonnerres, des tremblements de terre et un bruit formidable, avec l’ouragan et la tempête, et avec la flamme d’un feu dévorant ».

(« Notre Dieu est un feu dévorant », dit l’épître aux Hébreux.)

« Et comme il en est d’un songe, d’une vision nocturne, ainsi il en sera de la multitude des nations qui combattront Ariel, de tous ceux qui l’attaqueront, elle et sa forteresse (en qui elle se confiait au lieu de se confier en son Dieu) et qui la serreront de près. Comme celui qui a faim rêve qu’il mange, puis s’éveille l’estomac vide, et comme celui qui a soif rêve qu’il boit, puis s’éveille épuisé et languissant, ainsi en sera-t-il de la multitude des nations qui viendront attaquer la montagne de Sion ».

Dieu se sert des nations pour juger son peuple, mais les nations seront aussi jugées par Lui.

Et au verset 9 il dit ceci :

« Soyez stupéfaits et étonnés ! Fermez les yeux et devenez aveugles ! Ils sont ivres, mais ce n’est pas de vin ; ils chancellent mais ce n’est pas l’effet des liqueurs fortes. Car l’Éternel a répandu sur vous un esprit d’assoupissement »

Ça ne vous rappelle pas la deuxième épître aux Thessaloniciens où Dieu dit qu’Il enverra un esprit d’égarement, un esprit de mensonge sur ceux qui prennent plaisir au péché ? Dieu enverra sur eux, s’ils ne se repentent pas, un esprit de mensonge pour qu’ils croient au mensonge et qu’ils soient perdus. Et là Il dit :

« L’Éternel a répandu sur vous un esprit d’assoupissement ».

Ce n’est pas le réveil ! L’assoupissement veut dire le sommeil.

« Il a fermé vos yeux, les prophètes, il a voilé vos têtes, les voyants ».

Je suis sûr que c’étaient des vrais prophètes et des vrais voyants de l’Éternel, un temps, quand ils marchaient dans la justice.

« Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté ».

Un livre cacheté est un livre qui est fermé avec un gros cachet, et puisqu’il est fermé, tout ce qui est dedans est caché, on ne peut pas le lire, on ne peut pas le comprendre.

« Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire en disant : Lis donc cela ! »

Donne à lire un livre fermé à clé à quelqu’un qui sait lire, qu’est-ce qu’il va faire ? Il ne va pas pouvoir lire dedans.

« Et qui répond : Je ne le puis car il est cacheté ; ou comme un livre que l’on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne sais pas lire ».

Dieu a fermé la révélation de sa Parole, Il ne répand plus son Esprit. Sa Parole est comme un livre fermé qui ne peut plus faire d’effet dans la vie de son peuple.

Pourquoi le Seigneur fait-Il cela ? Nous lisons au verset 13 :

« Le Seigneur dit : Quand ce peuple s’approche de moi ».

Parce qu’ils continuaient encore à s’approcher du Seigneur, ils continuaient encore, comme il est dit au verset 1:

« Laisse les fêtes s’accomplir, accomplir leur cycle ».

Ils continuaient tout le temps à entrer dans les cycles des fêtes religieuses, et à s’approcher du Seigneur avec de grands orchestres, des choeurs magnifiques et des belles prédications bien ciselées, des belles prédications bien faites par des docteurs de la loi qui connaissaient la Bible par cœur.

Et ils convoquaient tout le peuple à une grande fête pour l’Éternel et ils donnaient leurs belles prédications, mais la révélation était fermée.

« Quand ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi ».

C’est exactement ce que Dieu dit aujourd’hui par le Saint-Esprit à l’Église du Seigneur.

Elle sait, en lisant l’Apocalypse ou d’autres parties de la Parole de Dieu, que nous sommes dans les temps de la fin, que nous sommes au temps précédant le retour du Seigneur.

Nous sommes au temps des grands jugements qui viennent sur la terre.

Ce n’est pas le grand réveil mondial qui vient sur la terre, celui qu’annoncent les faux prophètes. Ce qui vient sur la terre, c’est le jugement final et c’est l’Église, l’Épouse qui se prépare à se sanctifier pour le retour du Seigneur ; pour être enlevée tout à coup, brusquement, comme il est dit là.

Brusquement, tout à coup, en un instant, en un clin d’œil, la dernière trompette retentira et l’Église du Seigneur qui est prête, l’Épouse du Seigneur qui est prête sera enlevée.

Les morts ressusciteront les premiers, les morts en Christ, ceux qui ont vécu fidèlement au Seigneur ; pas les morts en Christ qui auront vécu une vie de compromis et de péché : ceux-là ne seront pas ressuscités pour être enlevés.

Mais à la dernière trompette, en un instant, les morts en Christ qui ont été fidèles dans toutes les générations vont ressusciter. Nous, après eux, en un instant, nous serons changés et nous allons tous monter à la rencontre du Seigneur avec le Saint-Esprit qui sera ôté de la terre ; et les grands jugements du Seigneur vont s’abattre sur les païens et sur l’Église qui est restée parce qu’elle n’était pas prête.

Avant l’enlèvement, les jugements du Seigneur commencent par son peuple, et le Seigneur envoie ses serviteurs dans sa moisson pour avertir, avertir son peuple en disant :

Les temps sont courts, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, prépare-toi dans de bonnes conditions, sinon prépare-toi à ren- contrer ton Dieu comme un juge.

« Et la crainte qu’il a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine».

Ça décrit tout à fait l’église visible de Jésus-Christ aujourd’hui.

« Quand ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres mais son coeur est éloigné de moi ».

Donc ça montre qu’ils n’aiment pas le Seigneur parce que si nous aimons le Seigneur, nous gardons sa Parole et nous Lui obéissons par amour, mais un amour entier, complet.

« Seigneur, je T’ai donné toute ma vie » :

ce doit être le cri du fond de notre cœur.

- « Je t’ai donné toute ma vie sans vouloir retourner en arrière, maintenant, Tu fais de moi ce que Tu veux ».

Qu’est-ce que Tu veux que je fasse, Seigneur ?

« La crainte qu’il a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine ».

Ah ! des traditions humaines, ils en avaient beaucoup. Ils en avaient des quantités : ils se lavaient les mains soigneusement avant chaque repas pour éviter d’être souillés par quelque chose d’impur. Et Jésus dit à ceux-là :

«Vous annulez fort bien la Parole de Dieu par vos traditions humaines».

Vous avez remplacé la Parole par vos traditions et maintenant, vous allez faire des tas de choses complètementi inutiles, comme de vous laver les mains avant de manger pour rituellement vous purifier.

On pourrait mentionner bien d’autres traditions religieuses complètement inutiles, dont l’Église est pleine. Des traditions sur son organisation, des traditions sur son fonctionnement, des traditions sur ses pratiques, mais qui ne sont que « des préceptes de traditions humaines ».

« C’est pourquoi je frapperai encore ce peuple ».

Écoutez bien par quoi Dieu va frapper ce peuple :

« Je frapperai encore ce peuple par des prodiges et des miracles ».

Pourquoi ? Parce que ce peuple aura le coeur tellement éloigné de Dieu et il aura tellement résisté à l’appel du Seigneur pour revenir à lui, qu’il va s’enfoncer dans la séduction, qu’il va s’enfoncer dans toutes sortes de choses qui sont des traditions humaines et qui sont des choses de Satan et du monde, et il sera séduit par toutes sortes de prodiges et de miracles mensongers qui seront des jugements de Dieu.

« Je frapperai mon peuple par des prodiges et des miracles »,

Mais, ce ne seront pas des prodiges et des miracles pour guérir le peuple, mais pour l’entraîner dans l’erreur, dans la séduction pour le faire périr.

« Et la sagesse de ses sages périra » avec eux.

La sagesse de ses sages ! Vous voyez comment Dieu parle à son peuple ?

Il finit par dire :

« Je frapperai ce peuple »,

Mon peuple !

Il dit avec un cri du fond de son cœur :

« Mon peuple, à qui J’ai tout donné ! Mon peuple à qui J’ai donné ce que J’avais de plus cher, de plus précieux, la Vie de mon Fils. Mon peuple sur lequel J’ai répandu tout mon Esprit, à qui J’ai fait toutes mes promesses, à qui J’ai fait tous mes dons, à qui J’ai promis d’intervenir s’il s’approchait de Moi d’un cœur entier, d’un cœur sincère ».

Mais le coeur de son peuple s’est détourné du Seigneur. Et à cause de cela, Dieu va le frapper de miracles et de prodiges qui vont entraîner le peuple dans l’erreur.

C’est ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux. La bénédiction du rire, je ne veux pas appeler ça la bénédiction de Toronto, parce qu’il y a tellement de choses dans Toronto que maintenant, tout le monde mélange, mais je parle de la bénédiction du rire incontrôlable qui est soi-disant la visitation de Dieu.

C’est une séduction du malin qui vient comme un jugement de Dieu sur un peuple rebelle qui n’a pas voulu écouter les avertissements du Seigneur et qui est en train d’être séduit dans toutes sortes de signes, de prodiges et de miracles qui sont en train de l’écarter de plus en plus du Seigneur.

Et ce n’est que le début. Vous allez voir des choses encore plus fantastiques se passer, des choses fantastiques qui viendront de l’ennemi de nos âmes, du séducteur, et qui vont séduire de plus en plus l’Église visible jusqu’à la faire périr.

« La sagesse de ses sages périra ». Tu as voulu te confier dans ta sagesse qui est une folie pour Dieu au lieu de te confier dans la sagesse de Dieu qui est une folie pour les hommes. Cette sagesse-là, cette sagesse humaine périra.

« L’intelligence de ses hommes intelligents disparaîtra ».

Tous les grands diplômés de théologie, tous les grands pasteurs qui n’ont que leur diplôme de psychologie, de psychiatrie chrétienne et de théologie disparaîtront avec leur sagesse, s’ils se confient dans ces sciences-là au lieu de se confier dans la simplicité de l’Évangile et de la Parole du Seigneur, la prédication de la Croix et la foi en Jésus-Christ et en sa Parole.

Rappelez-vous ce que l’apôtre Paul disait de ses diplômes, lui qui était docteur en théologie, disciple de Gamaliel, qui était capable sans doute de vous réciter par cœur des passages entiers de la Parole, qui connaissait par cœur la Parole du Seigneur, et qui était un persécuteur de l’Église parce qu’il voulait soi-disant la ramener dans la vérité.

Il dit, à partir du moment où sa vie a été bouleversée par sa rencontre avec Jésus :

« j’ai renoncé à tout, et je regarde tout cela comme de la boue » (Philippiens 3:8).

Et ce n’est pas avec des discours de la sagesse des hommes, qu’il venait ou qu’il s’approchait des peuples qu’il allait évangéliser, c’est dans une démonstration d’Esprit et de puissance, dans la sagesse du Seigneur.

Lisons au verset 15 :

«Malheur à ceux qui cachent leurs desseins pour les dérober à l’Éternel».

Malheur à ceux qui ont leurs petites combines dans le fond du cœur et qui pensent que Dieu ne voit pas, et qui sont en train de mettre en place leur propre système humain, leur propre organisation de l’église, leur propre façon de fonctionner sans faire aucun cas du modèle de la Parole du Seigneur.

Ils sont en train de concevoir dans leur cœur leurs propres desseins en essayant de les voler à Dieu, c’est-à-dire de faire croire aux hommes que ça vient du Seigneur alors que ça vient de leur propre cœur…

Et en pensant que Dieu ne regarde pas ce qui se passe.

« Qui font leurs oeuvres dans les ténèbres et qui disent : Qui nous voit et qui nous connaît ? »

Le responsable qui met la main dans la caisse en pensant que personne ne le voit, le Chrétien qui va commettre son péché d’adultère en pensant que personne ne le voit, ou n’importe quel autre péché, ou celui qui ment comme Ananias et Saphira en pensant que personne ne le voit.

« Ce n’est pas à des hommes (dit Pierre) que tu as menti, c’est au Saint-Esprit »,

parce que tu as voulu cacher quelque chose en faisant croire au monde et à tes frères que c’était la vérité. Est-ce que Dieu ne le voit pas ? Tu peux essayer de paraître devant les hommes, mais Dieu voit dans le cœur, Il voit exactement ce qui se passe. Et si tu essaies de cacher le péché, il viendra un jour où ce péché sera manifesté à la lumière pour ta honte.

Là, je ne parle à personne d’entre vous en particulier ; quand je dis « tu », je m’adresse à celui qui est concerné.

Au verset 16, le Seigneur leur parle en disant :

« Quelle perversité est la vôtre ! »

Vous savez ce que c’est, la perversité ? C’est un cœur tordu.

 

Quelle perversité est la tienne ! Tu as le cœur tellement tordu que tous tes petits desseins humains, toutes tes petites combines humaines et tes traditions humaines, tu penses que le Seigneur ne voit pas ces choses et qu’Il n’en tirera pas jugement ?

« Le potier doit-il être considéré comme de l’argile pour que l’ouvrage dise de l’ouvrier : Il ne m’a point fait ? Et que le vase dise au potier : Il n’a point d’intelligence ? »

Nous sommes des vases, le Seigneur est le potier.

Est-ce que le vase va oser dire au potier :

« Mais tu ne sais pas ce que tu fais, toi ! ».

Voyez-vous la rébellion qui est derrière ces paroles ?

Et à la fin de ce chapitre, il annonce une restauration et un rétablissement.

Mais chaque fois qu’il y a restauration et rétablisse- ment, c’est quand on a entendu la voix du Seigneur dire :

« Reviens ! »

Reviens à Celui qui t’a fait et qui t’attend. Laisse tomber tout ce que toi tu as mis en place avec ta sagesse et ton intelligence et tout ce que tu essayes de faire par toi-même, laisse tomber tout ça aux pieds du Seigneur, ferme ta bouche, ouvre ton cœur, et écoute ce que le Seigneur va te dire.

Au verset 17, nous lisons :

« Encore un peu de temps et le Liban se changera en verger, le verger sera considéré comme une forêt. En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre ; et délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. Les malheureux se réjouiront de plus en plus en l’Éternel et les pauvres feront du Saint d’Israël le sujet de leur allégresse ».

Ça ne vous rappelle pas un peu le sermon sur la montagne, où Jésus parle des pauvres et des malheureux, des aveugles et des sourds ? Il veut parler là de ceux qui sont sourds aux choses du monde, qui ont l’oreille ouverte pour Dieu ; de ceux qui sont aveugles aux choses de ce monde et du péché et qui ont l’œil ouvert pour Dieu ;

des pauvres qui ne sont pas considérés par le monde, qui sont des rebuts du monde, des balayures, comme Paul dit, des malheureux et des pauvres, des humbles, des petits, des sans-grade, des rien-du-tout aux yeux de ceux du monde et aux yeux de ceux qui dominent sur l’Église actuelle.

« Ils feront du Saint d’Israël le sujet de leur allégresse ».

Tu dois faire du Saint d’Israël le sujet de ton allégresse.

Tu ne dois pas te réjouir seulement parce que tu as eu une bénédiction, tu ne dois pas te réjouir seulement parce que Dieu t’a guéri, tu ne dois pas te réjouir parce que Dieu a rempli ton portefeuille ou que Dieu t’a donné une bénédiction,

tu dois te réjouir dans le Saint d’Israël, parce qu’Il te révèle sa gloire et que tes yeux Le voient.

Voilà ce que Dieu cherche :

des adorateurs qui L’aiment et qui L’adorent en esprit et en vérité. Et qui Lui ont dit :

« Seigneur, non plus moi, mais Toi ».

« Car le violent ne sera plus, le moqueur aura fini. Et tous ceux qui veillaient pour l’iniquité (ou le péché), seront exterminés ».

 


Bien-aimés, on est au temps du tri, maintenant.

Ceux qui s’attachent au péché seront exterminés.

Bien sûr, le Seigneur travaille depuis longtemps pour les rap- peler à Lui et parler à leurs cœurs.

Aux cœurs les plus endurcis, le Seigneur veut encore parler,

mais Il attend de voir des actes, pas des promesses ni des paroles.

« Ah ! Seigneur, j’ai compris, j’ai entendu, d’accord, je ne le ferai plus ».

Le Seigneur veut des actes ! Pas des paroles !

« Ceux qui veillaient pour l’iniquité seront exterminés. Ceux qui condamnaient les autres en justice tendaient des pièges à qui défendait sa cause à sa porte et violaient par la fraude les droits de l’innocent ».

Les voilà, tous ceux qui font partie du peuple du Seigneur et qui commettent l’iniquité, qui condamnent les autres, qui les jugent d’une façon cruelle, qui tendent des pièges à ceux qui essayent de défendre leurs droits; qui violent les droits de l’innocent par la fraude. On voit tout ça dans le peuple du Seigneur aujourd’hui.

Ils seront exterminés.

Quand Dieu dit par la bouche de Paul (qui s’adresse aux Corinthiens) :

« Ôtez le méchant du milieu de vous »,

cela ne veut pas dire qu’il faut prendre un fusil pour le tuer.

Nous devons lui annoncer la Parole du Seigneur, intercéder et prier pour lui, lui parler en privé, lui parler avec un ou deux témoins, lui parler devant toute l’église. Et s’il refuse de se repentir, sépare-toi de lui et qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain.

Ne lui dis même pas bonjour (sauf si tu es envoyé par Dieu pour lui parler personnellement). Mais à partir de là, si tu l’as fait et qu’il refuse d’entendre, ne lui dis même plus bonjour pour qu’il ait honte, dit le Seigneur, et qu’il se repente.

Est-ce que nous pratiquons cela ? Est-ce que nous ne sommes pas encore remplis d’une sentimentalité évangélique qui nous empêche d’obéir à la Parole du Seigneur ?

Si nous faisions cela, dans la plupart de nos églises, (pas dans un esprit légaliste en commençant à nous excommunier les uns les autres !) cela mettrait à nu le péché. Donc il faut que ceux qui le fassent aient eux-mêmes une vie pure devant Dieu.

Il y en a qui excommunient les autres, mais parce qu’ils veulent prendre le pouvoir et ne veulent pas d’opposants :

ce n’est pas dans cet esprit-là qu’il faut le faire.

Les anciens du troupeau doivent avoir un cœur pur devant Dieu, doivent être ouverts à la réprimande quand elle est justifiée ou même quand elle ne l’est pas, ils doivent supporter avec patience les critiques injustes.

Et ils doivent retourner les pierres pour mettre à nu le péché au milieu du peuple, dans un esprit d’amour, dans un esprit de vérité, dans un esprit qui nous pousse à rechercher la gloire du Seigneur.

Comment la gloire du Seigneur peut-elle se manifester au milieu d’un peuple qui pratique le péché ?

Le rôle des responsables, c’est ça. C’est d’édifier le troupeau pour le faire grandir dans la sainteté, donc de lui montrer avec amour ce qui ne va pas. Si les autres ne veulent pas se repentir, leur rôle c’est de dire avec fermeté :

-  »« Maintenant, tu te décides, parce que si tu ne te décides pas dans le bon sens, demain, nous n’aurons plus de communion l’un avec l’autre. Tu te débrouilles, tu vas trouver un groupe ou une église qui t’accepte avec ton péché, mais avec moi, il n’y a plus de marche possible. Tu te décides, et vite ! »

C’est comme cela qu’il faut parler.

Celui qui parle ainsi avec un cœur rempli de l’amour du Seigneur n’aura jamais un esprit de jugement, un esprit de condamnation.

Il va pleurer dans son cœur sur ceux qui ont la nuque trop dure pour refuser de se repentir, mais il va manier l’épée de l’Esprit sans hésitation.

Vous savez que l’épée de l’Esprit, c’est une épée à deux tranchants, bien tranchante pour séparer ce qui est de la chair et ce qui est de l’Esprit. Dans les enseignements, dans les conseils qu’on peut donner, si tu ne manies pas l’épée de l’Esprit, comment vas-tu pouvoir trancher entre ce qui est charnel et ce qui est spirituel ? Entre ce qui est de Dieu et ce qui est de Satan ?

Moi, je ne souhaite pas avoir une épée toute émoussée qui ne coupe plus, qui est toute ébréchée, qui est toute rouillée. Quel travail peut-on faire avec cette épée-là ?

Il y a des épées aujourd’hui dans la main de certains serviteurs de Dieu, on dirait des battes de base-ball. Vous savez, bien rondes et bien lisses ; plus aucun tranchant, rien du tout.

Ils s’en servent pour assommer, oui, d’accord. Mais elle est incapable de passer dans les jointures et les moelles, pour trancher, pour désosser et pour enlever tout ce qui n’est pas du Seigneur. Elle est incapable de faire ça.

Notre épée doit être bien aiguisée.

Et comment est-ce que mon épée peut être aiguisée ? Par mon obéissance personnelle à la Parole. Quand je vais obéir à la Parole, je ne vais avoir aucune timidité à l’annoncer avec fermeté, vérité et force.

Chaque fois que le péché s’introduit dans la vie d’un serviteur de Dieu, il est incapable de manier l’épée de l’Esprit avec force, incapable !

Il va rester dans des banalités, dans des généralités : il va parler de l’amour et de l’unité…

J’entends quelquefois des pasteurs dire :

« Ce qui nous tue, ce sont nos divisions ».

C’est faux, c’est un mensonge.

Ce qui nous tue, c’est notre désobéissance, parce que l’Église du Seigneur n’est pas divisée, elle est une.

Ceux qui sont vraiment dans l’obéissance au Seigneur se reconnaissent immédiatement et ils savent qu’ils sont unis.

L’Église du Seigneur, elle, n’est pas divisée : Elle forme un seul corps bien uni. Et ceux qui appartiennent à cette Église-là, invisible, universelle, le savent. Ils savent ce qu’est la véritable unité dans l’Esprit du Seigneur, dans la vérité et dans la sainteté.

Ces divisions apparentes qu’on voit viennent de la chair et pas de l’Esprit du Seigneur.

Et de plus l’Église du Seigneur est prête à sa venue ; déjà maintenant, elle est prête.

Partout, dans la terre entière, l’Épouse du Seigneur est prête.

Le son de la trompette peut retentir dans la seconde qui suit, l’Église du Seigneur est prête.

Est-ce que c’est le cas pour toi ?

Est-ce que dans la seconde qui suit, si la trompette retentit, tu sais dans ton coeur que tu pars ?

Tu as tout mis en règle, tu as tout confessé au Seigneur, tu as restitué tout ce que tu avais volé, tu as tout réparé envers tous ceux à qui tu as fait du mal, tu as pardonné de tout ton cœur à tous ceux qui t’ont blessé ; tu n’as plus rien ?

Si ce n’est pas le cas, fais-le vite maintenant. Avant même d’entendre la fin de ce message, dans le fond de ton coeur, fais-le. Dis :

« Seigneur, lave-moi. Lave-moi avec ton Sang. Montre-moi tout ce que j’ai encore à faire, mais je suis prêt à t’obéir, Seigneur. Je suis prêt. Parle, ton serviteur écoute, ta servante écoute ».

Lisons au verset 22 :

« C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel à la maison de Jacob, lui qui a racheté Abraham. Maintenant, Jacob ne rougira plus. Maintenant, son visage ne pâlira plus car lorsque ses enfants verront au milieu d’eux l’œuvre de mes mains (c’est le Seigneur qui parle), ils sanctifieront mon nom ; et ils craindront le Dieu d’Israël. Ceux dont l’esprit s’égarait acquerront de l’intelligence et ceux qui murmuraient recevront instruction ».

Pourquoi ?

Parce qu’ils se sont soumis au Seigneur.

Ils avaient les oreilles bouchées, les yeux fermés aux paroles et à l’action du Seigneur.

Ils ont compris, ils se sont repentis, ils ont demandé pardon et à partir de ce moment-là, les cœurs, les oreilles et les yeux s’ouvrent.

« car lorsque ses enfants verront au milieu d’eux l’œuvre de mes mains ».

Quelle est l’oeuvre du Seigneur ? C’est l’action de son Esprit pour convaincre de péché, de justice et de jugement.

Si tu es capable de voir cette œuvre-là du Seigneur, tes yeux et tes oreilles s’ouvrent et tu sanctifies le Nom de Jésus, le Nom de l’Éternel.

Comment est-ce qu’on peut sancti- fier le Nom de l’Éternel ?

En marchant dans l’obéissance, dans la sanctification.

En marchant dans un esprit de repentance réelle qui porte des fruits dignes de la repentance ;

et les esprits qui s’égaraient recevront gratuitement l’intelligence du Seigneur.

Je lis juste le début du chapitre 30, puisqu’après ses promesses de restauration, Dieu parle toujours pour essayer d’en arracher aux flammes de l’enfer ou au jugement qui arrive. Toujours, Il va parler jusqu’au dernier moment. Donc les rebelles n’auront vraiment aucune excuse, et ils sauront que c’est leur faute, pas celle de Dieu.

« Malheur, dit l’Éternel, aux enfants rebelles qui prennent des résolutions sans moi et qui font des alliances sans ma volonté pour accumuler péché sur péché ».

Et au verset 9, Il dit :

« Car c’est un peuple rebelle, des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent pas écouter la loi de l’Éternel, qui disent aux voyants : Ne voyez pas ! Et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas des vérités. Dites-nous des choses flatteuses ! »

Quand vous vous mettez sur une estrade devant une église de trois cents personnes et que vous commencez à prophétiser au nom de l’Éternel en disant :

Vous êtes des enfants de Dieu merveilleux ! Oh, les belles brebis du Seigneur ! Je ne vois pas d’iniquité en Jacob, …

alors que l’église est pleine de péchés, vous leur dites des choses flatteuses. Ah, on aime entendre ça !

Le jour où il y a un appel sérieux à la repentance, on aime moins.

Il y en a qui se bouchent les oreilles.

« Ne nous prophétisez pas des vérités ! Dites-nous des choses flatteuses ! Prophétisez des chimères ! »

Des chimères : Dieu aime tellement son Église qu’Il va envoyer un grand réveil mondial !

Sur une Église rebelle ?

« Si mon peuple sur qui mon nom est invoqué s’humilie, prie, cherche ma face et se détourne de ses mauvaises voies… »,

alors le Seigneur dit :

« Je l’exaucerai des cieux, je guérirai son pays et j’effacerai son péché ».

Mais est-ce que les conditions sont remplies, maintenant ?

Les conditions ne sont pas remplies.

Donc inutile de parler d’un grand mouvement du Seigneur sans prédication de la Croix et de la repentance dans les Églises du Seigneur.

Si vous cherchez des expériences merveilleuses, vous en aurez,mais elles ne viendront pas du Saint-Esprit.

Sans un nettoyage profond de nos coeurs à la lumière du Saint-Esprit, il n’y aura pas de joie véritable, pas de visitation du Seigneur, rien.

Jésus a dit dans Matthieu 24:12 :

« parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira ».

Jésus a dit dans Luc 18:8 :

« Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? »

C’est Jésus qui l’a dit, ce n’est pas moi. Ésaïe 30:11 dit :

« Détournez-vous du chemin, écartez-vous du sentier, éloignez de notre présence le Saint d’Israël ».

C’est terrible ! Et pourtant, ils en observaient des fêtes ! Et, ils venaient au temple, régulièrement, adorer le Seigneur et faire tous leurs sacrifices.

Mais ils osaient dire aux prophètes de l’Éternel :

« Eloignez de nous le Saint d’Israël ! »

On n’en veut pas !

 

Combien de Chrétiens par leur comportement disent à Jésus : « Je ne veux pas de toi, Jésus« , tout en disant :

« Jésus, tu es mon Seigneur, tu es mon Sauveur »,

tout en allant tous les dimanches au culte et à toutes les réunions de la semaine pour écouter les prédications, pour prier, pour prendre le pain et le vin – la cène.

« Eloignez de nous les prophètes du Seigneur qui veulent nous montrer le péché, éloignez-les, on n’en veut pas. On veut faire la fête ».

Ah oui, ça ! Appelez pour faire la fête, vous aurez du monde.

Mais appelez pour un jeûne général et une repentance devant Dieu, en prenant le sac et la cendre spirituelle, et en intercédant pour que Dieu évite encore un temps ce jugement qui vient, je crois dans mon cœur que vous aurez beaucoup moins de monde !

Dans Ésaïe 28, juste avant, je voudrais lire au verset premier :

« Malheur à la couronne superbe des ivrognes d’Ephraïm, à la fleur fanée qui fait l’éclat de sa parure, sur la cime fertile de la fertile vallée de ceux qui s’enivrent ».

Au verset 7 : « Eux aussi, ils chancellent dans le vin et les boissons fortes leur donnent des vertiges ; sacrificateurs et prophètes chancellent dans les boissons fortes, ils sont absorbés par le vin (nouveau !) ; ils ont des vertiges à cause des boissons fortes ; ils chancellent en prophétisant, ils vacillent en rendant la justice. Toutes les tables sont pleines de vomissures, d’ordures. Il n’y a plus de place. »

Et à la fin du verset 12, le Seigneur dit :

« Mais ils n’ont point voulu écouter. Et pour eux, la Parole de l’Éternel sera : précepte sur précepte, précepte sur précepte, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là, afin qu’en marchant ils tombent à la renverse et se brisent, afin qu’ils soient enlacés et pris ».

La Parole de Dieu devient un instrument de mort pour ceux qui résistent à l’Éternel. Comme Paul qui dira :

Nous sommes, nous, une odeur de mort pour ceux qui périssent parce qu’ils ne veulent pas entendre parler de l’Evangile, mais nous sommes une odeur de vie pour le troupeau du Seigneur, qui a la vie du Seigneur.

Pourquoi est-ce que nous sommes une odeur de mort ? Parce que nous osons dire la Parole du Seigneur avec vérité, dans l’amour, et que cette parole rencontre des cœurs durs et qu’elle provoque le jugement de Dieu.

« Règle sur règle, précepte sur précepte, afin qu’en marchant (c’est le but de Dieu) ils tombent à la renverse ».

C’est ce qu’on voit aujourd’hui dans les églises : tomber à la renverse, ivre de l’esprit !

(Mais quel esprit ?)

« Et se brisent afin qu’ils soient enlacés et pris ».

Ésaïe était un homme qui pouvait se permettre de parler ainsi parce qu’il n’avait plus aucune crainte de l’homme. La crainte de l’homme nous paralyse, et si Dieu nous envoie faire son œuvre, il faut que nous ayons le cœur libéré de toute crainte de l’homme.

Comment avoir le cœur libéré de toute crainte de l’homme ?

En ayant une vision du Seigneur ; pas forcément une vision avec nos yeux physiques, mais en ayant la révélation du Seigneur. Vous savez, Paul sur le chemin de Damas n’a pas vu le Seigneur de ses yeux, il a vu simplement une grande lumière et il a entendu la voix du Seigneur.

« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? »

Saul a eu une révélation de Jésus-Christ qui a complètement changé sa vie.

Ésaïe a eu une révélation de Jésus qui a complètement changé son ministère et sa vie.

Dans Ésaïe 6:1, nous lisons :

« L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé ; les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes : deux dont ils se couvraient la face (comme s’ils n’osaient même pas regarder le Saint d’Israël, tellement Il était saint et pur), deux dont ils se couvraient les pieds, deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre et disaient :

Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire » ;

[et elle ne le voit pas !

Vous voyez un orchestre de Rock Chrétien ? Vous nous voyez à ce moment-là en train de gesticuler comme des fous et de hurler, de pousser des cris d’animaux, et de nous rouler par terre en riant ?

Vous voyez ça devant le trône de Dieu ?

Non, tous prosternés face contre terre en disant :

« Saint est l’Éternel des armées ! »

Ça ne veut pas dire que nous ne puissions pas avoir des moments joyeux avec Jésus, des moments d’allégresse et des moments de fraternité spirituelle, où nous sommes vraiment dans la joie et où nous pouvons même danser avec Lui ; je crois que c’est possible de le faire dans l’esprit.

Mais là, quand Dieu se révèle dans sa sainteté, dans sa magnificence, dans sa gloire comme Il l’a fait devant Jean l’apôtre, comme Il l’a fait devant Ezéchiel, comme Il l’a fait devant Ésaïe, et tous ses prophètes, au moment où Dieu se révèle dans sa gloire, ils n’ont envie que d’une chose, c’est se prosterner face contre terre (pas dos contre terre, mais face contre terre) pour chanter la gloire de Dieu, et encore, en osant à peine ouvrir la bouche.

« Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait et la maison se remplit de fumée. Alors je dis : Malheur à moi parce que je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures. J’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures ».

Bien-aimés, nous habitons au milieu d’une église où le péché est partout.

Je ne parle pas de l’Épouse du Seigneur qui est sainte et qui se prépare, je parle de l’église visible qui est répandue dans le monde, que tous les yeux voient et que le monde regarde, et que Satan connaît bien.

Mais c’est tout autre chose quand il y a cette révélation personnelle de Jésus à un cœur qui L’aime, comme à Ésaïe qui avait un cœur de prophète.

Il avait déjà été appelé par Dieu.

Il avait commencé son ministère de prophète, mais il n’avait jamais vu Dieu face à face.
Et quand Dieu se révèle à lui par pure miséricorde, qu’est- ce qu’il commence à voir après avoir vu la gloire de Dieu ?

Son propre péché, ses propres imperfections, tout en étant un prophète qui annonçait la Parole de Dieu.

« Et mes yeux ont vu le roi, l’Éternel des armées ».

Et parce qu’il avait un cœur honnête et un cœur tout entier pour Dieu, comme doit être ton cœur, mon frère et ma sœur qui m’écoute, un cœur tout entier pour Dieu malgré ses faiblesses, malgré les choses qui n’allaient pas encore dans sa vie, il dit :

Mes lèvres sont impures, Seigneur. Elles ne sont même pas dignes d’annoncer ta Parole. Et mes yeux ont vu le roi !

« Mais l’un des séraphins vola,

tenant à la main une pierre ardente qu’il avait prise sur l’autel avec des pincettes. Et il en toucha ma bouche ».

Le Seigneur va toucher ce qui est impur en toi si tu te tiens devant Lui en réclamant sa révélation, en réclamant qu’Il se révèle à toi par le Saint-Esprit.
La première chose qu’Il fera, c’est te montrer ce qui ne va pas, te montrer ton péché,

et la seconde chose, immédiatement après, c’est te montrer qu’en Jésus-Christ, il y a une purification pour toi.

La pierre ardente, c’est Jésus.

Et quand Jésus nous touche et que nous sommes là devant le Seigneur en disant :

« Seigneur, j’ai mon cœur ouvert devant Toi. Si Tu Te révèles, ce n’est pas pour me détruire, c’est parce que Tu as vu mon cœur et que Tu as vu mon désir de T’obéir et Tu veux me changer, Tu veux me purifier ; non pas pour que je retourne aux vomissures que j’ai vomies, mais pour que je marche fidèle avec Toi, en comptant sur ta force ».

« Il en toucha ma bouche et dit : Ceci a touché tes lèvres, ton iniquité est enlevée, ton péché est expié ».

Et c’est parce que ton iniquité est enlevée et que ton péché est expié que maintenant, tu vas marcher dans la sainteté et tu vas marcher dans l’obéissance. Tu vas marcher dans l’obéissance parce que tu sais le prix que Jésus a payé par amour pour toi.

Ceux qui n’ont pas une repentance bien accrochée au fond de leur cœur et qui jouent encore avec le péché, ce sont ceux qui n’ont pas compris quelle est la grandeur du prix que Jésus a payé pour eux.

S’ils avaient compris, ils ne joueraient plus avec le péché.

J’ai lu ou j’ai écouté un jour cette histoire qui m’a beaucoup parlé, elle est toute simple.

C’est l’histoire de deux jeunes gens ; l’un était d’une famille riche et l’autre d’une famille très pauvre, mais ils étaient copains.

Et un jour, ils ont décidé d’aller faire la fête, d’aller en boîte.

Ils se sont soûlés, ils ont fait des choses épouvantables, ils ont tout cassé là où ils étaient parce qu’ils étaient ivres, ils ont plongé à plein dans le péché, les deux, à tel point que la police a dû venir et ils ont été mis en prison. Et dans le pays où ils étaient, le juge a dit :

Vous allez passer six mois en prison ou alors vous serez libérés si quelqu’un vient payer une forte somme pour vous.

Cela se fait dans certains pays. Le lendemain, le père du jeune homme riche a payé la grosse somme et son fils est sorti. Mais le pauvre ? Son père était mort, il n’avait plus que sa vieille maman qui n’a pas pu payer, tout de suite, du moins.

 

Et qu’est-ce qu’elle a fait, sa vieille maman ? Elle a dit :

« Je ne veux pas laisser mon fils six mois là-dedans. Je vais tout faire, je vais travailler, je vais faire des ménages, je vais faire tout pour ramasser cette somme pour qu’il puisse sortir avant. »

Et elle s’est usée au travail, et elle a accumulé la somme, sou après sou.

Elle a fait tout, elle a raclé tout…

Elle a eu le temps de se fatiguer, de s’user.

Elle a réuni la somme, elle a fait sortir son fils.

Et quand quelque temps après, le jeune homme riche est venu inviter l’autre pour retourner faire la nouba, le jeune homme pauvre a dit :

 

« Non. Je n’irai pas parce que je sais ce que ça a coûté à ma pauvre vieille maman pour me sortir de là. Toi, ça ne t’a rien coûté, ton père a tout payé comme ça et toi, tu ne sais pas ce que ma mère, elle, elle a souffert pour me sortir de là. Elle y a été de sa vie ».

Donc, si tu as compris le prix que Jésus a payé, les souffrances que Jésus a subies pour te sortir du péché, tu ne vas pas y retourner comme ça, facilement ou en disant :

« Oh ! c’est gratuit, Jésus va toujours me pardonner ».

J’entends parfois des Chrétiens dire :

« Oh, je suis sous la grâce ! Si je chute, ce n’est pas grave. Oh, s’il se passe quelque chose, ce péché, ce n’est pas grave ! On est sous le sang de Jésus. Je Lui demande pardon, et puis voilà ».

C’est une mentalité d’enfant gâté, de jeune homme riche qui n’a pas compris ce que Jésus a souffert pour le sortir de là.

Et c’est par la révélation du Seigneur que tu peux avoir la conscience de ses souffrances, du prix qu’Il a payé pour te sortir, du sang qu’Il a versé jusqu’à la dernière goutte pour t’éviter le jugement, pour t’éviter l’enfer, pour te donner l’ouverture à toutes les promesses et l’héritage du Seigneur avec les sanctifiés.

« Et j’entendis la voix du Seigneur disant : « Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? Et je répondis : Me voici, envoie-moi ».

Ça ressemble tout à fait aux paroles de Saul de Tarse quand il entend la voix de Jésus.

« Seigneur, que veux-Tu que je fasse ? »

Il était là, ouvert. Ésaïe savait que Dieu allait parler, et que tout ce que Dieu allait dire, il allait le faire, puisqu’il répond :

« Me voici, envoie-moi. Je veux faire ta volonté, Seigneur ».

C’est exactement l’attitude du coeur de Saul de Tarse. Et Jésus lui parle en lui disant :

« Va dans la ville et on te dira ce que tu dois faire ».

Si, au départ de ta vie chrétienne, il y a eu une vraie révélation de Jésus, une vraie révélation de la repentance et du péché, tu auras les oreilles ouvertes à la voix du Seigneur et tu auras vraiment un cœur obéissant pour faire sa volonté. Sinon, ta conversion, c’est du vent religieux.

Quand j’entends certains Chrétiens traiter Jésus comme un copain à qui on tape dans le dos, et on va faire la fête avec Lui ; c’est léger…

« Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger » (Daniel 5:27), dit le Seigneur par la bouche de Daniel quand il parle au roi Belschatsar, que la main écrit :

« Compté, pesé, divisé. Compté : Le nombre de tes jours est compté. Tu mourras cette nuit. Pesé : Tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger. Divisé : Ton royaume te sera enlevé cette nuit-même et il sera divisé ».

Alors est-ce que nous avons le désir dans le cœur de vivre une vie vraiment à la gloire du Seigneur ? D’être dans Ses mains un instrument pour Lui, sans crainte des hommes, sans crainte pour notre image personnelle au niveau des hommes, sans crainte vis-à-vis du monde, sans crainte vis-à-vis de Satan, mais uniquement la crainte du Seigneur dans le cœur ?

Est-ce que nous avons ce désir-là au fond du coeur ?

Est-ce que nous en avons assez de tourner en rond dans le désert en attendant que Jésus arrive, et en chantant des cantiques ?

Ce n’est pas le cas de tous ceux qui écoutent. Là, je parle à ceux qui sont fixés dans leur position spirituelle, dans leurs traditions humaines, et dans leurs pratiques religieuses et qui n’ont pas de vraie révélation du Seigneur et de sa Parole.

Ils ne sont donc pas, entre les mains du Seigneur, un instrument utile et efficace ; ils sont des bons religieux qui sont une abomination aux yeux du Seigneur ; mais que le Seigneur aime, comme Il aimait les pharisiens. Et le message que Dieu donne à Ésaïe, c’est un message de jugement, puisque Dieu dit au verset 9 :

« Va et dis à ce peuple : Vous entendrez, vous ne comprendrez pas. Vous verrez, vous ne saisirez pas. Rends insensible le coeur de ce peuple, endurcis ses oreilles, bouche-lui les yeux pour qu’il ne voie pas de ses yeux, n’entende pas de ses oreilles et ne comprenne pas de son cœur ».

Quel message, pour un prophète !

Vous vous rendez compte ? Un prophète envoyé par Dieu pour boucher les oreilles de son peuple, pour lui fermer les yeux, pour qu’il n’entende pas, qu’il ne comprenne pas et qu’il ne soit pas guéri, qu’il ne se convertisse pas et qu’il soit détruit !

C’est exactement ce que Dieu donne à Jérémie le prophète quand Il lui dit au début de son ministère (Jérémie 1:10) :

« Je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes ».

Et plus loin :

« Et toi, ceins tes reins, lève-toi, et dis-leur tout ce que je t’ordonnerai. Ne tremble pas en leur présence, de peur que je ne te fasse trembler devant eux » (Jérémie 1:17).

Si nous voulons avoir un ministère efficace entre les mains de Dieu, nous devons être nous-mêmes un champ bien nettoyé, et la première chose que le Seigneur nous demandera de faire, c’est :

« Arrache, détruis, fais tomber tout ce qui n’est pas du Seigneur. Détruis les forteresses qui ont été bâties par les hommes, par Satan et par le monde au milieu du temple de l’Éternel. Abats tout ça, arrache-le, enlève les appuis sur lesquels les hommes s’appuient et qui ne viennent pas du Seigneur ».

S’il y en a un qui s’appuie sur une béquille et que tu lui arraches sa béquille, qu’est-ce qui se passe ? Il tombe. Mais c’est voulu par Dieu. Dieu ne veut plus qu’on s’appuie sur des béquilles et il envoie des prophètes pour arracher toutes les béquilles.

Maintenant, ou tu tombes, ou tu t’appuies sur le Seigneur et tu restes debout, maintenant !

Et le pauvre Ésaïe qui dit :

« Mais jusqu’à quand, Seigneur ? »

Jusqu’à quand vas-Tu m’envoyer prêcher ce message ? »

Cela voulait dire pour lui beaucoup de persécutions, de rejet et d’incompréhension. Il a été envoyé par Dieu, rempli de l’Esprit du Seigneur, vers un peuple rebelle, pour lui dire :

« Attention, Dieu vous prévient, le jugement arrive. Sortez de vos mauvaises voies, ça suffit comme ça ».

Ésaïe allait subir des persécutions, des rejets, des troubles, des souffrances.

Si tu n’es pas prêt (ou prête) à souffrir ainsi pour le Seigneur, ce n’est pas la peine que tu Lui dises :

« Seigneur, sers-toi de moi »,

parce que Dieu t’enverra avec le même message, dans cette fin des temps ; un message pour détruire et abattre tout ce qui ne vient pas du Seigneur, pour que tu puisses planter ce qui vient vraiment du Seigneur. Alors, si Dieu t’envoie, tu vas souffrir.

« Je lui ferai savoir (l’une des premières phrases que Jésus dit à propos de Paul) tout ce qu’il devra souffrir pour mon nom »

Tu veux avoir un grand ministère pour Dieu ? Tu veux faire des grandes choses pour Dieu ?

Il faut que tu aies d’abord la révélation de Jésus comme Ésaïe ; que Jésus aille nettoyer ta bouche impure par la pierre ardente sortie de l’autel, et qu’après, tu dises :

« Seigneur, qu’est-ce que tu veux que je dise ? »

Pas des flatteries.
Mais un message qui va droit au cœur de ceux qui ont le cœur ouvert pour entendre,
et un message qui brisera les nuques raides devant le Seigneur.

En effet, les temps sont courts et le Seigneur parle par son Esprit maintenant pour que toute chose soit rétablie comme Il le veut.

Le Seigneur veut encore bénir,

mais pas n’importe comment,

pas sans conditions.

Il veut encore sauver et toujours, Il veut encore relever son peuple, Il veut sauver ce monde perdu. Le cœur du Seigneur saigne de voir tout ce qui se passe. Il veut sauver, Il veut bénir, mais Il ne le fera pas n’importe comment et Il ne le fera pas malgré ceux qui Lui résistent.

Ceux qui Lui résistent jusqu’au bout seront brisés par Dieu, brutalement et sans remède.

Je lis la fin du verset 13 de ce chapitre 6 :

« Mais comme le térébinthe et le chêne conservent leur tronc quand ils sont abattus, une sainte postérité renaîtra de ce peuple ».

 

C’est ça qui est merveilleux avec le Seigneur : Il coupe le tronc et Il fait renaître une sainte postérité.

Je veux faire partie de cette sainte postérité et par la foi, je dis :

« J’en fais partie, Seigneur parce que Tu connais mon cœur et mon cœur est tout entier pour Toi. Je n’ai aucune crainte des hommes, aucune crainte de ce qu’il peuvent me dire, aucune crainte des critiques, aucune crainte des jugements. Il y en a eu, il y en a et il y en aura. Alléluia ! »

Le disciple ne peut pas être traité mieux que son maître, mais ce qui compte, c’est que ma vie soit droite devant Dieu et que je règle devant Dieu ce que j’ai à régler devant Lui ; et qu’après, j’écoute sa voix, je dise ce qu’Il me dit de dire, je fasse ce qu’Il me dit de faire et je dis :

-  » »Seigneur, maintenant, je suis un serviteur inutile. Ce que je devais faire, je l’ai fait. C’est tout. Que toute la gloire T’en revienne, Seigneur ».

Le Seigneur veut un peuple qui le glorifie, un peuple qui se prépare et un peuple qui annonce sa Parole sans timidité parce qu’il la vit.

« Une sainte postérité renaîtra de ce peuple ».

Et ceux qui auront été brisés devant le Seigneur, qui auront vu leur incapacité et leur impuissance, leur néant personnel, qui auront vu que tout ce qu’il y a de bon a été donné par Dieu : la nouvelle nature, la nouvelle naissance, les dons du Seigneur, le fruit de l’Esprit. Tout est donné par Jésus, tout est donné par Dieu en Jésus.

De quoi est-ce qu’on peut se vanter devant Dieu ? Est-ce qu’on peut se vanter devant Dieu de quelque chose ? On a tout reçu. De quoi est-ce que je peux me glorifier ? Mais je veux glorifier le Seigneur parce qu’il mérite d’être glorifié par nos vies remplies de sa présence.

Alors bien- aimé qui m’écoute,

il faut que tu décides de marcher sérieusement avec le Seigneur ; réellement, sérieusement, avec un cœur entier.

Ça va te coûter cher, ça va te faire souffrir parce que la mort est là-dedans, la mort de tout ce qui est ton ancienne nature.

Ça va te faire beaucoup souffrir ; des autres, de l’Église infidèle, du monde et de Satan.

Est-ce que tu es prêt à accepter de souffrir pour Jésus ? Sans te dérober, sans dire :

« Non, j’ai assez souffert comme ça, maintenant, je vais me reposer jusqu’à ce qu’Il vienne. Je vais m’allonger sur un bon fauteuil et je vais me reposer jusqu’à ce qu’Il vienne ».

C’est ça que tu veux ? Si c’est ça que tu veux, tu l’auras.

Mais ce n’est pas comme ça que tu vas glorifier Dieu.

Si tu acceptes que l’épée de l’Esprit fasse son œuvre en profondeur, pour tuer en toi tout ce qui n’est pas de Dieu, et pour faire jaillir la vie, que le Seigneur t’a donnée, et pour ne tenir aucun compte de ta vie propre, de tes biens propres, de tout ce que tu peux avoir,- aucun compte, Seigneur, sinon pour Toi – alors Dieu se servira de toi et il te remplira et il t’utilisera.

Seigneur ! Je Te bénis pour ta Parole parce que c’est vraiment une épée puissante. Que mon cœur soit ouvert, Seigneur, à l’action de ta Parole. Je ne veux pas la donner légèrement, et je ne veux pas l’écouter avec légèreté. Mais elle est une puissance, Seigneur, de Toi ; comme la Croix est une puissance pour le salut de quiconque croit et pour nous qui croyons, elle est la puissance de Dieu.

Seigneur, je Te bénis pour ta Parole, pour l’œuvre de Jésus. Seigneur, Tu veux un peuple saint qui Te glorifie dans ces derniers temps. Que tous ceux qui ont l’oreille ouverte puissent recevoir cette Parole et changer vraiment leur vie devant toi. Seigneur, qu’à chaque instant de la journée, je n’oublie pas ta Parole, je la garde dans mon cœur et je reste consacré à Toi pour Te servir avec un cœur honnête. Et je Te remercie pour le travail que Tu fais dans mon cœur, dans le cœur de tous ceux qui ont vraiment le désir de T’aimer, de Te servir, de T’adorer, de Te louer, de Te glorifier de tout leur cœur, au Nom de Jésus-Christ. Amen !

© SdV – Toute reproduction autorisée et même encouragée

mis le 24/01/2004

Ce texte est la mise par écrit d’un message donné oralement par Henri VIAUD-MURAT, message qui a été enregistré sur cassette audio. Afin de garder la spontanéité de ce qui a été donné, la mise par écrit a été faite en conservant l’intégralité de l’enregistrement oral, sauf quelques modifications mineures qui étaient nécessaires à la compréhension du texte écrit

                                                             Michèle d'Astier de la Vigerie



09/08/2014
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