LES SOUFFRANCES DE JÉSUS DE LA PART DES HOMMES ( Plaire au Seigneur )
Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d'épines et le vêtement de pourpre.
Réalisons-nous jusqu'où s'est abaissé le Fils de Dieu, le Seigneur de gloire? Venu au
milieu des hommes, il devient un «homme de douleur, et sachant ce que c'est que la
langueur, et comme quelqu'un de qui on cache sa face» (Esaïe 53 v.3). Méprisé et
tenu pour rien, tourné en dérision, il est présenté, avant sa crucifixion, à la foule, qui
nous représente tous. Le mépris du souverain sacrificateur et de ses serviteurs
n'était-il pas suffisant? En voyant son dos meurtri et ensanglanté à cause des coups du
supplice du fouet, la foule n'aura-t-elle pas pitié?
Mais non: Il devait dire: «j'ai attendu que quelqu'un eût compassion de moi, mais il n y
a eu personne» (Psaume 69 v.2a). «Les soldats du gouverneur, ayant emmené Jésus
au prétoire, assemblèrent contre lui toute la cohorte», et là il fut l'objet de tous les
outrages possibles: «les soldats ayant tressé une couronne d'épines, la mirent sur sa
tête, et le vêtirent d'un vêtement de pourpre, et vinrent à lui et dirent: Salut, roi des
Juifs! Et ils lui donnaient des soufflets» (Jean 19 v 2-3). «Et ils lui frappaient la tête
avec un roseau et crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils lui rendaient
hommage» (Marc 15 v 19). Nous pouvons comprendre la plainte du Seigneur
exprimée prophétiquement dans les psaumes: «Toi, tu connais mon opprobre et ma
honte... L'opprobre m'a brisé le coeur, et je suis accablé. » (Psaume 69).
«Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d'épines et le vêtement de pourpre».
Quel tableau! «Voici l'homme!» dit Pilate; et la foule, excitée par les chefs religieux,
s'écrie: «Crucifie-le, crucifie-le» Les témoins de cette scène l'accablent d'injures.
Lorsque les principaux du peuple le voient cloué sur la croix ils poursuivent leurs
railleries (Matthieu 27 v. 39 à 44).
Lui, l'Agneau de Dieu venu pour s'offrir en sacrifice, reste parfait dans son amour au
milieu de la méchanceté totale.
Seigneur, en présence de cet amour infini, l'amour qui t'a conduit à la croix, nous
t'adorons et te rendons hommage et honneur.
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