LES TERRIBLES CONSÉQUENCES DE LA RÉBELLION !
J’ai entendu une fois un prédicateur dire : « La Bible ne dit rien au sujet de la rébellion.»
Cet homme ne connaît pas sa Bible ! Les Ecritures parlent beaucoup de la rébellion, parce que c’est un très sérieux sujet – avec de très sérieuses conséquences ! En lisant l’histoire d’Israël et de Juda, on voit une génération après l’autre se rebellant contre le Seigneur.
Dieu dit à Osée :
»Mon peuple est enclin à s’éloigner de moi…« (Osée 11:7).
En hébreu, cela veut dire :
- »Mon peuple a l’habitude de me tourner le dos et de s’éloigner de moi. Ils ont toujours eu cette tendance ! »
Et Jérémie émit fréquemment ce cri du coeur :
« Revenez, enfants rebelles, dit l’Eternel ; car je suis votre maître… » (JER 3:14).« …Nos iniquités témoignent contre nous…Ô Eternel ! … Car nos infidélités sont nombreuses, nous avons péché contre toi. » (14:7). « Leurs transgressions (Jérusalem) sont nombreuses, leurs infidélités se sont multipliées »(5:6).
Le mot rébellion signifie simplement : « tourner le dos à Dieu. »
Par ironie, la plupart du temps, le peuple de Dieu s’est rebellé après des périodes de grandes bénédictions et de prospérité. Souvent, lorsque Dieu a déversé des grâces incroyables sur Israël, peu après, le peuple s’est écarté de Lui.
« Pourquoi te pardonnerais-je ? Tes enfants m’ont abandonné, et ils jurent par des Dieu qui n’existent pas ; J’ai reçu leurs serments, et ils se livrent à l’adultère… La maison d’Israël et la maison de Juda m’ont été infidèles, dit l’Eternel » (versets 7, 11). Le Seigneur veut dire ici, « Je les ai bénis, je les ai favorisés. Et maintenant, ils me tournent le dos ! »
Dans ce passage, Jérémie décrit exactement ce que c’est de se rebeller.
Tout d’abord, le rebelle est quelqu’un qui, à un moment, goûta aux bénédictions et aux faveurs de Dieu.
Il marchait devant le Seigneur avec un coeur dévoué, humble et bon.
Il aimait prier et creuser la Parole de Dieu.
Il jura : « je servirai ton coeur. »
Et pendant un temps, il chercha le Seigneur fidèlement.
Il abandonna ses voies mauvaises et se réjouit de la compagnie qu’il trouva avec les autres saints dans la maison de Dieu.
Mais après, quelque chose a commencé à détourner de Dieu le coeur de ce chrétien. Il n’a plus eu d’amour sincère. La rébellion s’y est glissée à la place.
Peu après, il a perdu à la fois l’amour et la crainte de Dieu. Il n’a plus tremblé en présence de Dieu. Petit à petit, son coeur est devenu froid.
Aujourd’hui, cette personne s’est complètement révoltée contre la voie étroite et elle est retournée dans le monde.
Elle est devenue complètement aveugle, insensée, sans compréhension.
Elle ne recherche plus Dieu ni ne tourne vers sa Parole. Tout le désir de prier est parti. Et cette personne ne va plus dans la maison de Dieu.
Elle s’est complètement écartée elle-même de la présence de Dieu – et elle se dirige vers l’apostasie !
La Bible est très claire. Se rebeller est une chose mauvaise et amère – et cela a de terribles conséquences !
« Ta méchanceté te châtiera, et ton infidélité te punira, tu sauras et tu verras que c’est une chose mauvaise et amère d’abandonner l’Eternel, ton Dieu, et de n’avoir de moi aucune crainte, dit le Seigneur, l’Eternel des armées » (2:19).
« Je t’avais plantée comme une vigne excellente et du meilleur plant ; comment as-tu changé, dégénéré en une vigne étrangère ? » (verset 21).
Le Seigneur est en train de dire,
- « Comment peux tu te détourner de moi, quand je t’ai planté et que j’ai essayé de t’établir ? Malgré tout, tu t’es détourné et tu es parti ! »
Jonas était un rebelle !
Vous connaissez probablement l’histoire de Jonas. Prenez garde, bien-aimés – parce que ce qui est arrivé à Jonas arrive à tous ceux qui se rebellent !
Voici un prophète de Dieu, un homme d’une foi sincère qui aimait et craignait Dieu. En effet, Jonas marchait assez près de Dieu pour avoir été investi d’une parole prophétique pour une ville-état entière.
Le Seigneur lui dit :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! car sa méchanceté est montée jusqu’à moi »(JON 1:2)
Mais au lieu d’aller à Ninive, Jonas se rebella et courut. Il s’enfuit vers Japho, un port de mer à peu près à trente cinq miles au nord de Jérusalem. Là, il acheta un billet sur un cargo qui allait vers Tarsis (destinée à Tarsis), une ville d’Espagne connue pour ses navires puissants et la fonte de métaux précieux.
C’était une ville mauvaise qui représentait la prospérité, le succès et le pouvoir.
Maintenant continuons, les navires marchands de la Méditerranée faisait route entre Japho et Tarsis, en s’arrêtant dans d’autres villes portuaires en Grèce et en Turquie.
Le voyage de Jonas était donc probablement un voyage de trois ou quatre semaines.
Et peu après que le prophète se soit embarqué dans le navire, il descendit dans la cale, s’emmitoufla dans une couverture et s’endormit.
Mais Dieu arrangea une tempête qui interrompit la croisière tranquille de celui qui était retombé dans le péché. Soudain, sans avertissement, les vents devinrent violents, les vagues devinrent plus grosses, les voiles se déchirèrent, le gouvernail n’était d’aucune utilité.
L’équipage était complètement à la merci de la tempête. Dieu agita une mer entière pour atteindre un seul homme qui était désobéissant !
Le capitaine et l’équipage n’avaient probablement jamais rien vu de semblable. Effrayés, ils commencèrent à décharger le cargo et à le jeter dans la mer, pour alléger le navire.
Peu après, tous les marins commencèrent à crier vers leurs dieux. Je me les imagine en train de chercher au fond de leur sac, étreignant et embrassant leurs petites images de cuivre et leurs dieux en ivoire sculpté.
Vous avez probablement vu beaucoup de gens faire la même chose aujourd’hui, embrassant leurs talismans porte-bonheur superstitieusement, dans les moments difficiles !
Maise Jonas d’une manière ou d’une autre resta endormie pendant tout ce temps, caché dans la cale.
Et pourtant son sommeil n’était pas le sommeil d’une personne paresseuse ou indifférente. C’était le sommeil de la tristesse – le sommeil lourd d’un homme qui savait qu’il fuyait devant Dieu !
L’esprit et le corps de Jonas était épuisé par la constante anxiété et le tourbillon intérieur de sa rébellion. Sa conscience était affligée, et il ne pouvait pas s’en éloigner : Il avait ruiné son ministère. Il avait fait le mauvais choix et maintenant sa réputation était détruite. Il était déchu, il avait tout perdu – et maintenant il n’avait plus d’avenir.
À ce point-là, tout était faussé entre Jonas et le Seigneur. Il était complètement désobéissant, un fugitif. Et il craignait le jugement et la punition qu’il savait l’attendait.
Il passa probablement sa première semaine dans le bateau à penser :
- « Comment est-ce que j’ai pu faire ça ? J’ai pris la mauvaise décision. J’ai tourné le dos au Seigneur ! »
Même si le rebelle est capable de dormir la nuit, son sommeil est celui d’un condamné. Il se souvient du toucher de Dieu, de ses bras aimant autour de lui. Il se souvient d’avoir été dans la maison de Dieu avec tous les saints, d’avoir été en feu pour Dieu, d’avoir ressenti la main de Dieu dans sa vie.
Mais, maintenant, celui qui est tombé ne peut que s’agiter et se retourner – parce qu’il a tourné le dos à son Seigneur qui l’aime !
Si vous vous êtes rebellé, si vous essayez d’échapper à l’appel de Dieu, en vivant dans la désobéissance,
vous n’aurez que le sommeil profond de la tristesse.
Vous vous sentirez comme une personne condamnée, épuisée par la culpabilité et l’angoisse.
Et vous pouvez être sûr qu’une tempête se lèvera – parce que Dieu vous aime !
Vous vous êtes embarqué dans le même voyage que Jonas.
Et tout comme ce prophète rebelle, vous allez être ballotté dans une bataille de vie ou de mort pour votre âme !
Laissez-moi vous poser une question : Pensez-vous que Dieu va se tenir là sans rien faire et laisser le diable vous prendre ? Est-ce que vous pensez qu’Il va simplement vous laisser vous éloigner et damner votre âme ?
Jamais !
Vous Lui avez dit une fois que vous Le serviriez toute votre vie – et Il vous a pris au mot. Jésus a répandu Son sang sur vous. Et maintenant Il est en train de dire :
- « C’est Mon sang, versé pour toi. Tu es à Moi – et Je ne te lâcherai pas. Je prendrai n’importe quelle mesure rigoureuse nécessaire pour te garder. Je te mettrai peut-être dans le ventre d’une baleine. Mais Je ne te laisserai pas courir tête la première dans l’enfer ! »
Il y a trois conséquences terribles dans la rébellion.
Laissez-moi partager ces trois conséquences avec vous :
1. Conséquence Numéro Un : Votre rébellion fait de vous une personne dangereuse à avoir autour de soi !
Quand vous vous êtes rebellé, vous devenez une des personnes les plus dangereuses sur la terre – une bombe à retardement ambulante !
Jonas, dans sa rébellion, était un homme marqué. Il savait que Dieu ne le laisserait pas s’enfuir avec sa rébellion. Et quand il est monté à bord du bateau à Japho, il est devenu l’homme le plus dangereux de la Méditerranée. Pourquoi ? parce que Dieu était après lui !
Quand Dieu a une controverse avec un rebelle, cela affecte toutes les personnes autour d’elle. Vous voyez, quand la tempête arrive enfin, elle frappe tout le monde – la famille, les enfants, les collègues, les amis, même les étrangers.
La tempête visant Jonas mit tout le monde en danger sur ce bateau, avec tous les autres bateaux sur cette partie de l’océan. Des centaines, peut-être des milliers de vies, furent exposées à un grand danger.
Pendant des années, j’ai entendu des drogués et des alcooliques me dirent :
- « Mon addiction est mon péché, mon problème seulement. Je ne fais de mal à personne à part moi. »
Non !
Les Ecritures prouvent que ce n’est pas seulement votre problème. C’est le problème de tous ceux qui vivent avec vous, qui marchent avec vous, qui vous connaissent.
Dieu est à votre poursuite – et ça vous rend dangereux !
Une dame m’a écrit :
- « Mon père, qui était prédicateur, tourna le dos au Seigneur. Il démissionna de son église et quitta le ministère. Puis, il divorça de ma mère et se remaria avec une femme impie. Il emmena tous mes frères et soeurs avec lui dans sa chute, les faisant tous tourner leur dos à Dieu. Maintenant, il essaye de me faire retomber dans le péché. Il m’appelle un imposteur, en disant que je devrais rester avec la famille. Mais, gloire à Dieu, il n’a pas été capable de m’atteindre. Dieu m’a protégée ! »
Je pense à un certain mari et père qui fut délivré d’une terrible addiction à la drogue. Il fut merveilleusement sauvé et fut rendu à sa femme et à ses enfants. Dieu bénit cet homme avec un travail convenable.
Et, quand il rentrait à la maison après le travail, le soir, ses trois enfants se mettaient sur ses genoux, heureux et excités, remerciant Jésus que papa était de retour à la maison. Leur maisonnée était pleine de la faveur de Dieu.
Mais le tentateur se montra. Finalement, cet homme retourna à la cocaïne. Sa femme vit bientôt quelque chose dans son visage qu’elle n’avait pas vu depuis plus d’un an. Ses yeux étaient à nouveau rouges.
Elle murmura une prière :
- « Oh Dieu – ne laisse pas ça arriver ! »
Mais elle savait qu’il était accroché une fois de plus. Il rentra du travail à midi, essayant de boire de l’eau froide et du café pour se sortir de sa torpeur. Elle savait alors qu’il n’allait plus à son travail, parce qu’il l’avait perdu. Il était maintenant de retour dans la rue.
Cet homme, qui s’était rebellé, devint un danger pour sa famille. Tout leur argent fut coupé et toutes les bénédictions de Dieu disparurent.
Il essaya de convaincre tout le monde :
- « C’est mon péché, mon problème. Je ne détruis que moi. »
Non – il était en train de détruire toute sa famille !
Ses trois enfants devinrent amers et irrités – en colère avec Dieu, Papa, Maman, le monde entier. Et maintenant les petits-enfants, l’héritage divin, que cet homme aurait pu avoir n’existera peut-être jamais.
Il y a juste quelques semaines, il fut révélé que l’un des plus grands agents de change de tous les temps à Wall Street – un homme qui manipulait des milliards de dollars était accroché à l’héroïne. Il en reniflait, juste avant chaque marché d’affaire. Il s’arrangea même pour que sa femme devienne elle aussi adonnée à la drogue, ainsi qu’un autre courtier de Wall Street.
Cet homme perdit son travail, sa maison, tout. Sa femme et lui vivent maintenant dans l’un des refuges de New-York pour sans-abri.
Bien-aimés, nul ne vit, ni ne meurt seulement pour lui-même !
Quand David pécha avec le dénombrement des Israélites, lui aussi devint un homme dangereux. Le jugement que Dieu lui envoya tomba également sur Israël. Quelle tempête mortelle : 70 000 hommes y perdirent leur vie ! David dut s’écrier :
« …Voici, j’ai péché ! C’est moi qui suis coupable ; mais ces brebis, qu’ont-elles fait ? Que ta main soit donc sur moi et sur la maison de mon père » (2 Sam. 24:17).
De la même manière, beaucoup de personnes, qui se rebellent, envoient leurs collègues en enfer. A un certain moment, ces croyants étaient un témoignage à leur travail. Ils gardaient une Bible sur leur bureau et ils étaient toujours prêts à parler de Jésus. Leur collègues savaient qu’il y avait quelque chose de véritablement différent chez eux.
Mais maintenant, ces collègues impies se rendent compte qu’il y a eu un changement. Ils savent que leur collègue chrétien est un rebelle ! Ils ne peuvent pas expliquer ce qui s’est passé en termes spirituels, mais ils savent qu’il y a quelque chose de différent, maintenant.
Leur collègue chrétien qui était auparavant zélé est devenu comme eux – et il était leur dernière chance ! Ils peuvent s’être moqués de lui à un moment donné, mais secrètement, ils pensaient :
- « Au moins, c’est quelqu’un que je peux aller voir quand je suis dans la poisse. Il se pourrait même qu’il me prouve qu’il y a un Dieu. »
Ce chrétien rebelle leur a volé leur espoir, leur ôtant la dernière étincelle de foi qu’ils aient pu avoir. Maintenant, ces païens sont convaincus qu’il est impossible de servir Dieu.
Le rebelle est devenu un danger pour leur âme même !
2. Conséquence Numéro Deux : Vous serez blâmé par le monde !
Quand le capitaine du bateau trouva Jonas endormi dans la cale, il le secoua pour le réveiller et le réprimanda de belle manière :
« Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, invoque ton Dieu… »(JON 1:6).
Il vociféra contre Jonas :
- « Qu’est-ce que tu fais à dormir, prédicateur ? Tombe sur ta face et prie ! »
Imaginez : un prophète de Dieu, repris par un marin païen ! Tous les marins étaient réveillés, en appelant à leurs dieux – mais le prophète de Dieu dormait.
Jonas avait perdu son témoignage !
Je peux m’imaginer ce que le prophète pensa quand il se réveilla. Il sentit le ballottement du bateau, il entendait les hommes gémir de peur, il vit la cale se remplir d’eau. Il fallait qu’il soit en train de penser :
- « Hou là là – ça y est ! Dieu m’a rattrapé. Je suis la cause de cette terrible tempête ! »
Il se rua, donc, sur le pont pour confesser sa faute. Il dit :
« Messieurs, tout ceci arrive à cause de moi. Je suis retombé dans le péché, je cours pour échapper à Dieu ! » « …Car je sais que c’est moi qui attire sur vous cette grande tempête » (verset 12).
Tous les marins s’écrièrent alors :
« Pourquoi apportes-tu tous ces ennuis sur nous ? Pourquoi est-ce que tu as si peur de ton Dieu qu’il t’a fallu t’enfuir en courant ? Quel genre de Dieu sers-tu, Jonas ? » (Voyez le verset 10).
L’apôtre Paul souffrit aussi dans une tempête en mer. Mais cela n’est pas arrivé parce qu’il s’enfuyait devant Dieu. Au contraire, Paul était en paix avec Dieu. Il pouvait se tenir avec confiance alors que son bateau commença à se casser, et rassurer l’équipage impie : « Ne vous en faites pas, messieurs – aucun de vous ne sera perdu. Je l’ai entendu de Dieu la nuit dernière. Il m’a dit que nous serions tous saufs ! »
Si vous vous êtes rebellé, vous vous souvenez sûrement d’un moment où vous avez pu vous tenir en toute confiance dans n’importe quelle tempête ou n’importe quelle crise. Comme Paul, vous pouviez dire au monde :
- Mon Dieu en est capable !
Mais maintenant, les seules choses que les gens voient en vous sont la peur et l’épuisement. Comme Jonas, vous êtes faibles, d’aucune force contre l’ennemi. Vous ne pouvez pas commander à une tempête. Vous n’apportez aucun espoir réel quand il y a un problème. Vous avez perdu la dignité qui vient quand nous marchons tout près de Jésus.
La soif du monde vous a asséché de tout votre pouvoir spirituel !
Pis que tout, votre rébellion présente au monde une image peu attrayante du salut. Vous donnez l’impression qu’il est plus profitable d’être un pécheur plutôt qu’un chrétien. Maintenant, vos collègues vous disent :
- « Pourquoi es-tu si irritable ces jours-ci ? Où est cette joie que tu avais avant ? Pourquoi est-ce que tu as arrêté d’essayer de me faire aller à l’église avec toi ? Est-ce que tu as renoncé à Dieu ? »
Il ne devrait y avoir aucune aire de notre vie dans laquelle nous donnons l’impression qu’il est plus attrayant de servir le diable plutôt que Dieu.
Dans chaque aire de notre vie, nous devons avoir la bonté, la gentillesse, la bénignité et la grâce de Dieu.
Nos vies devraient être un témoignage qui dit :
- « Servez Jésus. Il crée un chemin là où il n’y en a pas. Il vous fera passer à travers n’importe quelle tempête ! »
Mais le rebelle a perdu ce témoignage.
Il peut vous dire comment c’était de servir Jésus. Mais ce n’est pas un témoignage, parce qu’il n’y a aucune puissance. Et c’est là qu’est le reproche des impies !
Quand la tempête vous frappe de plein fouet, et que vous arrivez au travail avec des larmes de tristesse, ils vous diront :
- « Quel genre de chrétien es-tu ? Pourquoi est-ce que tu ne te mets pas à genoux et que tu en appelles à ton Dieu ? Je ne peux pas t’aider. Il peut ! »
Ils vous témoigneront !
3. Conséquence numéro trois : Dieu va vous emmener au plus profond de l’abîme que l’homme connaisse !
Si vous fuyez Dieu, vous serez englouti comme Jonas – dans le ventre d’une grande épreu- ve !
Votre é- preuve pourrait être votre santé, vos finances, votre famille.
Néan- moins, elle arrivera non pas parce que Dieu veut vous détruire, mais parce que vous lui appartenez.
Acceptez cela sur le champ, rebelle : aucun homme, ni aucune femme qui fuit Dieu, n’échappe à la tempête. Et aucun pouvoir humain ne peut l’en délivrer !
« (Jonas) leur répondit : Prenez-moi, et jetez-moi dans la mer, et la mer se calmera envers vous … Ces hommes ramaient pour gagner la terre, mais ils ne le purent, parce que la mer s’agitait toujours plus contre eux » (JON 1:11-13).
Ces marins impies essayèrent de sauver Jonas. Ils étaient des marins expérimentés et ils savaient ce qu’il y avait dans les profondeurs. Comme ils imaginaient Jonas mangé par les requins, ils hésitèrent à le jeter par-dessus bord. Mais, bien-aimé, quand Dieu est après un rebelle, personne ne peut entraver le plan divin !
Si vous fuyez Dieu, notez bien ceci : votre crise viendra et ce sera la tempête de votre vie.
Ceux qui vous aiment et vos amis essayeront peut-être de vous protéger, mais aucun de leurs efforts ne marchera. Dieu a déjà pris sa décision : Il a un but en envoyant cette tempête. Et Il sait que si on vous en délivre avant qu’Il ne puisse vous discipliner, vous ne serez jamais sauvé !
« …Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » (JON 2:1).
Après la tempête, suit le moment le plus critique, le plus noir de votre vie. Cela s’appelle la fosse du découragement. L’épreuve de Jonas l’emmena au plus profond des recoins de la terre, où il n’y avait aucune lumière. Il attesta :
« Je suis descendu jusqu’aux racines des montagnes… » (verset 2:7).
Dans quelle terrible condition s’est retrouvé Jonas : dans une obscurité totale, avec des algues entourant son corps, avec de l’eau constamment jetée sur lui. Et la pression physique a du être incroyable. Même les sous-marins doivent être pressurisés pour aller dans les profondeurs. Les tympans de Jonas devaient constamment lui faire mal.
Rebelle, pouvez-vous imaginer être dans cette sorte de sombre gâchis puant ? Regardez bien – parce que c’est une image de là où vous allez ! Il y a une nuit d’obscurité terrible, un temps de désespoir absolu et d’abattement qui se dirige droit sur vous.
Jonas eut deux options dans sa fosse de désespoir. Et ces deux mêmes choix sont disponibles à chaque rebelle qui descend tout droit dans le ventre d’une sombre crise :
1. Vous pouvez vous laisser aller à ce découragement et ce désespoir, convaincu que Dieu vous hait pour votre désobéissance. Vous pouvez dire :
- « Je suis tombé si bas, je ne peux jamais retourner vers Dieu. Il n’y a plus d’espoir pour moi ! »
Le désespoir gouvernera votre vie, vous enfonçant de plus en plus profondément dans les abîmes de la dépression.
Jonas pourrait facilement s’être laissé aller à cet esprit de découragement.. S’il avait fait cela, il serait mort dans le ventre de la baleine, et son nom n’aurait jamais plus été mentionné. Vous pouvez objecter :
- « Mais Dieu avait donné une mission à Jonas. Il ne l’aurait jamais laissé périr dans les profondeurs. »
Non ! Dieu pourrait avoir trouvé quelqu’un d’autre pour la mission de Jonas. Nous sommes tous libres de choisir – et Jonas dut faire un choix en ce qui concerne son attitude.
Vous, bien-aimé rebelle, vous aussi vous pouvez abandonner dans la tempête ! Quand tout est contre vous – quand vous descendez dans l’abîme le plus profond de l’angoisse, vous sentant englouti par le désespoir – vous penserez que Dieu vous a abandonné. Vous serez tenté de dire :
- « Cela ne sert à rien. Dieu ne s’occupe plus de moi. Ça n’est pas possible qu’Il m’aime encore, parce qu’Il a permis que toutes ces choses m’arrivent. »
Quand vous en arrivez à ce point-là du désespoir, vous avez un choix à faire. Cela nous amène à la deuxième option :
2. Vous pouvez faire appel à Dieu pour Sa miséricorde.
Vous pouvez revenir au Seigneur, quelque soit la distance à laquelle vous vous êtes enfui !
Dieu merci, Jonas fit le bon choix :
« Jonas, dans le ventre du poisson, pria l’Eternel, son Dieu. Il dit : Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel, et il m’a exaucé ; du sein du séjour des morts j’ai crié, et tu as entendu ma voix » (versets 2-3).
Tout le but de votre tempête, c’est de vous presser à faire comme Jonas – retourner au Seigneur ! Le Seigneur vous presse à retourner à votre premier amour – à revenir dans sa maison, à lui faire appel, à Lui faire confiance et à prier pour être délivré de votre problème. Vous avez seulement à décider de faire cela !
Cette histoire vraie est destinée à la fois à vous mettre en garde et à vous encourager. Comme vous, Jonas a pensé que Dieu en avait fini avec lui. Il s’est écrié :
« Je suis chassé loin de ton regard ! Mais je verrai encore ton saint temple. Les eaux m’ont couvert jusqu’à m’ôter la vie, l’abîme m’a enveloppé, les roseaux ont entourés ma tête. Je suis descendu jus- qu’aux racines des montagnes, les barres de la terre m’enfermaient pour toujours… » (versets 5-7)
Mais pour finir, Jonas fit le bon choix, en priant :
« Quand mon âme était abattue au-dedans de moi, je me suis souvenu de l’Eternel, et ma prière est parvenue jusqu’à toi, dans ton saint temple. … Pour moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri d’actions de grâces, j’accomplirai les voeux que j’ai faits : le salut vient de l’Eternel. »(versets 8-10).
J’ai un ami dans le ministère que j’ai rencontré il y a un certain nombre d’années. Je suis très attaché à cet homme. C’était l’un des hommes les plus charmants et les plus gentils que j’ai jamais rencontré – un homme simple et plein de confiance qui avait un fardeau pour les âmes perdues. Tout le monde savait qu’il était appelé à faire un grand travail pour Dieu.
Puis, il commença à avoir des problèmes dans son mariage. A chaque fois que je le voyais, il semblait être un peu plus froid qu’avant, un peu plus abattu. Puis un jour, j’ai reçu un coup de fil d’un ami commun qui me dit que ce pasteur avait démissionné de son ministère. Il avait quitté sa famille et s’était enfui avec une femme adonnée à la drogue et qui avait abandonné le Seigneur.
Peu après, la tempête frappa la vie de cet homme de plein fouet. D’abord, il y eut une ruine financière. Puis, il se rendit compte que son amante ne pouvait pas le satisfaire après tout. En outre, elle l’avait entrainé à devenir accroché à la drogue. Maintenant, il était dans une dépression profonde, misérable et désespéré.
Je n’oublierai jamais le regard sur le visage de ce couple quand je les ai rencontrés. Ni l’un, ni l’autre ne levait ses yeux pour rencontrer les miens. Il vendait maintenant de la drogue. Et elle savait qu’elle avait brisé la famille d’un prédicateur de l’évangile. Tous les deux se trouvaient dans le ventre de la baleine, totalement désespérés.
J’ai dit à cet homme :
- « Je t’aime toujours, mon ami, je voudrais que tu saches que je marcherai à tes côtés. De façon plus importante, le Seigneur t’aime. S’il te plait – laisse-moi te prendre par la main et te ramener à ton Sauveur. Le Seigneur fait renaître tout ce que le ver rongeur a mangé. »
Mais mon ami était si bas, si découragé, il a répondu :
- « Non, frère David, je suis allé trop loin. J’ai péché trop profondément, trop intentionnellement contre Jésus. Il n’est pas question qu’Il me pardonne pour ce que j’ai fait. Je suis tombé trop bas ! »
Je me suis assis avec eux pendant deux heures avec ma Bible ouverte, essayant de les persuader de revenir. Mais rien de ce que j’ai dit ne pouvait consoler cet ancien ministre. Je ne pouvais pas le faire sortir de son désespoir.
Comme Jonas, cet homme avait deux options. Même s’il pensait que Dieu avait renoncé à lui, il lui suffisait juste de crier du ventre de son enfer:
- « Oh, Dieu, j’ai péché contre toi. Délivre-moi ! »
Et le Seigneur aurait immédiatement tendu sa main pour le délivrer.
Mais, à chaque fois que je tendis la main vers cet homme après ça, je me rendais compte qu’il s’était enfoncé plus profondément dans l’abîme. A la fin, je perdis tout contact avec lui. La dernière chose que j’ai entendu, il était descendu bas, encore embourbé dans les profondeurs du désespoir.
Qu’en est-il pour vous qui lisez ce message ? Est-ce que vous êtes retombé dans le péché et vous refusez de retourner vers Jésus ? Vous pouvez dire :
- « Frère Dave, vous ne savez pas ce que j’ai fait et à quel point je suis tombé. »
Laissez-moi vous dire, mon ami :
- »Si vous vous permettez de vous vautrer dans votre peur, culpabilité et condamnation, vous allez être écrasé par cela – et finir avec un cœur dur !
Ou vous avez un autre choix. Vous pouvez dire, « Non ! J’ai lu un message d’espoir – un message de force et de puissance en Jésus. Je peux retourner dans la maison de mon Seigneur. Je peux retourner vers Lui ! » »
Je crois que dès que Jonas commença à prier dans le ventre de la baleine, Dieu commença à assécher un bon coin quelque part à l’intérieur du poisson caverneux et dit :
- « Maintenant Jonas, viens t’asseoir par ici et adore-moi. »
Jonas a du avoir eu quelques réunions de réveil avec Dieu à l’intérieur de cet endroit sombre. Entretemps, Dieu était en train de guider cette baleine à travers la Méditerranée, l’échouant sur la côte et la faisant recracher Jonas. Il en sortit un homme de Dieu – libéré, oint et de retour à l’horaire du plan du Saint-Esprit !
Dieu rendit tout à Jonas. Et il veut vous rendre tout ce que le diable vous a pris.
Il veut vous rendre avec une bonne mesure. C’est la raison pour laquelle il a laissé cette promesse glorieuse à tous ces enfants rebelles :
« Mais, comme une femme est infidèle à son amant, ainsi vous m’avez été infidèles, maison d’Israël, dit l’Eternel…
Ils ont perverti leur voie, Ils ont oublié l’Eternel, leur Dieu.
Revenez, enfants rebelles, je pardonnerai vos infidélités.
Nous voici, nous allons à toi, car tu es l’Eternel, notre Dieu » (JER 3:20-22).
La seule chose que vous ayez à faire, c’est de revenir.
C’est le travail de Dieu de guérir vos tendances à l’infidélité.
« … je pardonnerai vos infidélités… » (verset 22).
Revenez à votre Sauveur plein de grâce et d’amour. Il promet de vous ramener complè- tement à Lui !
Michèle d'Astier de la Vigerie
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