* JESUS REVIENT *

Dans tout groupe social, les notions d’autorité et d’obéissance sont à la base de sa stabilité. Ces notions sont, hélas, de plus en plus difficilement acceptées dans nos sociétés. Les comportements qui en découlent sont pourtant essentiels dans la famille, à l’école, dans le village ou la ville.

Obéir, c’est se soumettre à une autorité extérieure à soi. Dans l’A.T. et le N.T., ce mot est associé au verbe «écouter», car «obéir» suppose la connaissance du message à respecter.

C’est bien là tout le drame de la désobéissance en Éden, quand nos parents ont refusé d’écouter la Parole de Dieu, avec, comme conséquence, l’entrée de l’humanité dans le chaos du péché.

Dans le cadre biblique, désobéir, c’est agir sans référence à l’autorité de Dieu, c’est choisir des chemins en dehors de son projet. Ces choix se révèlent rapidement désastreux comme le montre l’histoire de l’humanité.

La désobéissance engendre le péché, donc la séparation d’avec Dieu, c’est-à-dire la mort: Tu mangeras librement de tout arbre du jardin; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas; car, au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement (Ge 2:16,17).

Le rétablissement de vraies relations avec Dieu, seules garantes de la vie et de l’équilibre, nécessitera la mort sur la croix du Fils de Dieu et sa résurrection. C’est l’obéissance de Jésus à son Dieu qui triomphe de la désobéissance de l’homme: (Il est) devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix (Php 2:8). Cette obéissance est liée à sa condition d’homme et à ses souffrances. Il l’a apprise en se comportant toujours comme le Fils soumis à la volonté de son Père. Aussi l’auteur de l’épître aux Hébreux nous dit: Bien qu’il fût Fils, (Jésus) a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert. Et, parfaitement accompli, il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur du salut éternel (Heb 5:8,9).

Ainsi, par son obéissance à Dieu, Jésus nous ouvre le chemin de la vie éternelle, c’est-à-dire la présence de Dieu.