Le mot « intégrité » dérive du mot « intégrale », terme mathématique désignant un entier opposé à une fraction. Lorsque vous marchez dans l’intégrité, vous dites toute la vérité et pas juste une fraction de celle-ci. Les serments prononcés dans les tribunaux le confirment : « La vérité, toute la vérité, rien que la vérité ». Pourquoi biaiser, embellir, et dire des demi-vérités ? Parfois c’est pour gagner de l’argent, d’autres fois pour des avantages sociaux et quelquefois pour cacher nos actes, sinon pour nous accorder quelques bénéfices. Jacob, dont le nom signifie « escroc », a conspiré avec sa mère et obligé son père à lui céder le droit d’aînesse ainsi que la moitié de l’héritage dû à son frère Ésaü. Et Jacob l’a payé cher. Il a passé les quatorze années suivantes à fuir et à travailler pour son beau-père, un escroc encore bien pire que lui. Finalement, en désespoir de cause, Jacob a rencontré Dieu et entendu ces paroles : « Je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai dans ce territoire ; car je ne t’abandonnerai pas, avant d’avoir accompli ce que je te dis » (Ge 28.15). Ce jour-là, Jacob a changé ses valeurs, et l’homme cupide est devenu généreux. Il a dit à Dieu : « Je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras » (v.22). Après cela, Dieu l’a béni au-delà de ses rêves les plus fous. Au bout de quelques années, il est revenu chez lui, a grandement prospéré, et Israël est devenu son nouveau nom. En fait, l’intégrité est toujours payante. Pourquoi ? Parce que Dieu le garantit.