* JESUS REVIENT *

 

“La femme que tu as mise auprès de moi, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre…” Gn 3. 12

C

e jeu a été inventé au jardin d’Eden et depuis ce temps les humains adorent y jouer. Il est tellement plus facile de rejeter la responsabilité de nos défaillances sur nos parents, notre éducation, l’environnement où nous avons grandi que de reconnaître le mal fondé de nos décisions. Cessez de pointer le doigt vers les autres. Si votre situation doit changer, c’est à vous de le décider en assumant les circonstances dans lesquelles vous vous trouvez aujourd’hui et en jetant les fondations de la vie que vous voulez vivre. N’imitez pas Adam et Eve en allant vous cacher derrière des arbres, autrement dit, derrière les autres. Peut-être avez-vous de bonnes raisons de vous plaindre de votre patron raciste, peut-être votre compagnon manque-t-il de fidélité à votre égard, peut-être vos parents étaient-ils alcooliques ou drogués, mais c’est à vous seul de décider que vous avez le droit de vivre la destinée prévue par Dieu pour vous. Entre vos circonstances et votre destinée se trouve un choix que vous seul pouvez assumer. Développez une stratégie pour concentrer votre énergie sur la destination que vous voulez atteindre, les buts que vous voulez réaliser. Ce faisant vous oublierez d’examiner sans cesse ce que vous avez enduré, et qui en était responsable. Votre destinée est plus importante que votre histoire. Dans la pièce “En attendant Godot” deux hommes attendent un mystérieux personnage qui ne vient jamais. Nous ressemblons trop souvent à ces derniers : nous attendons quelqu’un qui pourra nous “libérer” de nos circonstances, sans nous rendre compte que personne ne viendra et que la solution est en nous. Paul écrit : “Je peux tout en Celui qui me rend fort” (Ph 4. 13). Si nous le croyons, nous pouvons corriger nos erreurs et écrire un chapitre d’espoir après ceux du passé, pleins d’échecs et de désillusions. A condition de cesser de jouer au jeu futile des reproches !