* JESUS REVIENT *

“Ne te crois pas trop sage ; crains le Seigneur, écarte-toi du mal.” Pr 3. 7

 

 

S

i vous êtes trop imbu de vous-même, Dieu ne peut rien vous donner. Si vous vous offrez à Lui comme un vase vide, Il aura tôt fait de le remplir et de vous utiliser pour Sa gloire. Considérez Luc, le médecin qui écrivit deux livres importants du Nouveau Testament, l’évangile qui porte son nom et les Actes des apôtres. Il ne les signa même pas. Quand il apparaît aux côtés de Paul et commence à l’accompagner dans ses voyages, il fait simplement remarquer : “nous avons pris la mer…” (Ac 21. 1) sans mentionner son nom. Jean se contenta de se décrire comme “l’autre disciple” (Jn 18. 15), ou “le disciple qu’aimait Jésus” (Jn 13.23). Paul se disait “le plus insignifiant des apôtres” (1 Co 15. 9), ou même “le pire des pécheurs” (1 Tm 1. 15). Combien de psaumes célèbrent la victoire de David sur Goliath ? Pas un seul, alors que David composa une déclaration publique de repentance concernant son péché avec Bathchéba (Ps 51). Et n’oublions pas le plus discret des personnages des Evangiles, Joseph, dont le seul titre de “gloire” est d’avoir élevé et protégé Jésus, enfant. Alors que Marie compose un cantique connu sous le nom de Magnificat (Lc 1. 46-55), Joseph se contente d’obéir aux ordres divins, sans qu’aucune parole de lui ne nous soit rapportée. Sa récompense : avoir donné au Seigneur le nom de Jésus, comme l’ange le lui avait demandé (Mt 1. 25). Des millions d’hommes et de femmes ont invoqué depuis le nom de Jésus, mais Joseph eut le privilège d’être le premier à avoir prononcé le nom du Sauveur de l’humanité. Il accepta l’humble rôle que Dieu lui confiait, sans mettre en avant qu’il était de la lignée de David et donc descendant de rois. Sa parole pour vous aujourd’hui : ne vous exaltez pas vous-même, faites simplement confiance au Seigneur qui vous honorera au moment opportun (Lisez 1 P 5. 6).