* JESUS REVIENT *

E CROYANT est une nouvelle créature: il appartient à «un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis». L’Esprit de Dieu est en lui, et en toutes choses il se distingue nettement de l’homme naturel.

Néanmoins, le chrétien est encore un pécheur. Il en est ainsi à cause de l’imperfection de sa nature, et cette situation perdurera jusqu’à la fin de sa vie terrestre.

Les doigts sales du péché laissent des taches sur nos plus beaux vêtements. Le péché souille notre repentance, avant même que le grand Potier n’ait terminé Son œuvre sur la roue. L’égoïsme teinte nos larmes, et l’incrédulité altère notre foi.

La meilleure chose que nous ayons faite, sans que les mérites de Jésus n’y soient rattachés, ne contribue qu’à augmenter le nombre de nos péchés: car si nous semblons très purs à nos propres yeux, nous ne le sommes cependant pas au regard de Dieu.

«S’Il trouve de la folie chez Ses anges», à plus forte raison en trouvera-t-Il en nous, même dans nos plus angéliques dispositions d’esprit. Le chant qui cherche à imiter la mélodie des séraphins laisse entendre des dissonances humaines.

La prière qui fait agir le bras de Dieu demeure une prière faible et meurtrie: elle ne parvient à faire bouger ce bras que parce que l’Immaculé, le grand Médiateur, est intervenu afin d’enlever le péché de notre supplication.

La foi la plus cristalline, et le plus haut degré de sanctification qu’un chrétien ait pu atteindre sur terre, contiennent encore trop d’impuretés, ce qui les rend dignes uniquement d’être jetés dans les flammes.

Chaque soir, nous nous regardons dans le miroir et nous voyons un pécheur; nous devons alors confesser: «Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé.» Charles Spurgeons

Oh, combien est précieux le sang de Christ pour un cœur tel que le nôtre! Quel don inestimable s’avère Sa parfaite justice! Et combien est brillant notre espoir de parfaite sainteté dans les cieux!

Encore aujourd’hui, bien que le péché demeure en nous, sa puissance est brisée. Il est toujours présent, mais il ne règne plus sur nous. Nous sommes âprement en conflit avec lui, mais nous affrontons un ennemi vaincu.

Encore un peu de temps, et nous entrerons victorieusement dans la ville où rien n’est souillé.