Obéir d'abord à Dieu !

Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous.

1 Pierre 3. 15

Il vaut mieux, si telle était la volonté de Dieu, souffrir en faisant le bien, qu'en faisant le mal.

1 Pierre 3. 17

La crainte des hommes tend un piège.

Proverbes 29. 25

Obéir d'abord à Dieu

En 1940, Aristides de Sousa Mendes est Consul du Portugal à Bordeaux. Il a 55 ans, il est père de nombreux enfants. Devant l'afflux de réfugiés qui fuient l'avance ennemie, cet homme est confronté à un choix difficile car les autorités de son pays lui ordonnent de refuser les visas aux étrangers, notamment aux Juifs. Après plusieurs nuits de prière, au matin du 17 juin 1940, Aristides prend sa décision: il délivrera des visas, sans distinction de race et de religion. Aristides aurait alors dit: “S'il me faut désobéir, je préfère que ce soit à un ordre des hommes plutôt qu'à un ordre de Dieu”. Grâce à son courage, ce sont plus de 30 000 personnes qui seront sauvées. Malgré un tel dévouement, cet homme finira ses jours dans la pauvreté et ce n'est que longtemps après sa mort qu'il sera réhabilité par son pays.

Le chrétien n'est pas souvent confronté à un semblable dilemme. Cependant, même dans des situations plus banales, le principe demeure: “Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes” (Actes 5. 29). Le chrétien doit rester soumis aux autorités, au gouvernement de son pays, comme à ses chefs, mais cette soumission prend fin lorsque ces autorités s'opposent à l'enseignement de la Bible. Un croyant à qui on demande par exemple de mentir au téléphone ou de justifier une fausse facture est placé devant un choix qui n'est pas facile quand autour de lui on trouve ces pratiques “normales”. Mais, s'il est fidèle, le premier résultat sera peut-être de rendre témoignage de sa foi dans un lieu où il n'aurait pas pu en parler!

La Bonne Semence