* JESUS REVIENT *

 

“Nous nous réjouissons dans nos détresses, car nous savons que la détresse produit la patience, la patience produit la résistance à l’épreuve et la résistance l’espérance. “ Rm 5. 3-4

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endant 40 ans, Moïse conduit son peuple vers la Terre Promise. La sortie d’Egypte n’a pas été simple et les obstacles ont été nombreux. Sans les interventions de Dieu, jamais le Pharaon n’aurait plié. Dieu ne voulait pas seulement venir au secours d’un peuple qui faisait monter vers Lui ses plaintes, Il voulait aussi ridiculiser les sages égyptiens, miner la puissance du roi et surtout, manifester Sa suprématie sur tous les dieux de ce pays. À quelques kilomètres du pays de Canaan, des espions de Moïse vont voir ce qui se passe dans ce pays promis et la plupart des éclaireurs viennent assombrir l’horizon du peuple : Canaan est terrifiant et le pays ne ressemble pas aux promesses de Dieu. Tel est leur rapport. Seuls deux espions, Caleb et Josué, reviennent enthousiastes et tentent de minimiser les échos de leurs collègues. Mais ils sont en minorité et ne sont pas entendus. Le peuple murmure contre Moïse : on n’était pas si mal en Egypte ! À cause du manque de confiance envers les promesses de Dieu, le peuple est alors condamné à tourner en rond dans le désert et cela va prendre 40 ans. Il y a, dans la vie de Moïse, une série de cycles qui pourraient conduire au découragement, et le berger devenu guide regrette sans doute l’époque où il paissait les moutons de son beau-père. Pendant la longue errance dans le désert du Sinaï, on peut imaginer aussi tout ce qui se passe dans la tête de Caleb et de Josué : quelle perte de temps! Pourquoi n’avons-nous pas été écoutés ? Or, au bout de ce long périple, au moment où les Hébreux vont enfin traverser le Jourdain, Moïse passe le relais à Josué. L’enthousiasme de Josué, 40 ans plus tard, est-il toujours le même ? En tout cas, Josué a été à l’école de Moïse tout ce temps pour apprendre sa prochaine mission : conduire à son tour le peuple dans le Pays promis. Quand les choses ne vont pas aussi vite que nous le voudrions, pensons à Josué !