« Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. » (Romains 14.5)
Dans ce verset, l’apôtre Paul exprime qu’il est possible que nous ayons des pensées différentes, mais que nous
devons nous respecter mutuellement.
Pour ma part, je revendique ce droit inaliénable de penser librement, d’avoir mes propres opinions.
Ma liberté de pensée n’a rien de commun avec le courant philosophique de la libre pensée. Ce courant prône la recherche du vrai, uniquement par la raison ou la science, la recherche du bien par la morale, et la recherche du beau par l’art. Mais la raison et la science ont leurs limites. La raison ne peut apporter une réponse scientifique à cette question : Qu’y a-t-il après la mort ? En soulignant cette limite de la science, je ne cherche pas à vous replonger dans le dogmatisme obscurantiste religieux, qui imposait à Galilée de déclarer que la terre ne tournait pas autour du soleil. Ce dogmatisme ôtait à Galilée le droit de penser librement.
J’accepte sans réserve les réalités auxquelles la science et la raison répondent sans équivoque, mais je revendique la liberté de penser autrement, lorsque la science ne m’offre que des théories invérifiables. Je n’accepte pas plus le dogmatisme religieux, que le dogmatisme matérialiste. Je revendique le droit de
penser librement.
En cela rejoignez avec moi l’exemple laissé par Jésus ; il avait une approche de la loi totalement différente de celle qu’en avaient les religieux de son temps. Il ne se soumettait pas aveuglement à l’interprétation qu’ils avaient de la loi.
Par exemple, lorsque les religieux lui ont amené une femme surprise en flagrant délit d’adultère, ils lui ont dit : « la loi ordonne de lapider une telle femme, et toi que dis-tu ? » Leur vision misogyne et aliénante de la loi, n’est pas celle que Jésus en avait. Premièrement, la loi ordonnait que les deux (homme et femme) soient confrontés au jugement. Deuxièmement, Jésus se permet, puisqu’il pense librement, de les renvoyer à leur propre conscience. Il refuse
d’entrer dans le jeu de la pensée unique prônée par les religieux.
Jésus a su faire valoir son droit de penser librement, aussi bien, face aux religieux qu’aux sceptiques ; il n’est pas plus impressionné par les moqueries d’Hérode, que par les interrogations de Pilate, sur la vérité.
Un conseil pour ce jour :
Prenez la décision de développer votre pensée propre ; gardez cette force extraordinaire de penser sans être assujetti, ni au dogmatisme religieux, ni à la fausse science des théories invérifiables.
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