« PRENDRE EN VAIN LE NOM DE DIEU »… PAR ADÈLE F.
« Tu ne prendras point le Nom de l’Eternel ton Dieu en vain ; car l’Eternel ne tiendra point pour innocent, celui qui aura pris son Nom en vain. » (Exode 20:7).
Voici une parole que Dieu a inscrite de son propre doigt sur les tables de pierre contenant les dix commandements donnés à son serviteur Moïse.
Comme les trois premiers, ce quatrième commandement est relatif à Dieu lui-même, et insiste sur l’amour exclusif et la crainte respectueuse que l’on doit avoir de lui.
Mais que signifie exactement « prendre le nom de Dieu en vain » et comment cet acte se manifeste-t-il concrètement ?
Tout d’abord, il convient de dire ou de rappeler que le fait de connaître le véritable Dieu, et de surcroît son nom, est un privilège. Nous ne sommes pas sans savoir que des millions d’hommes sont trompés par des esprits séducteurs qui les amènent à adorer des créatures ou des objets auxquels on attribue indûment le titre de dieu ou déesse.« Car encore qu’il y en ait qui soient appelés dieux, soit au ciel, soit en la terre (comme il y a plusieurs dieux, et plusieurs Seigneurs,) nous n’avons pourtant qu’un seul Dieu, [qui est] le Père ; duquel [sont] toutes choses, et nous en lui ; et un seul Seigneur Jésus-Christ, par lequel [sont] toutes choses, et nous par lui. » 1 Corinthiens 8 :5-6.Certains, comme les Grecs du temps de l’apôtre Paul, écoutant le témoignage de leur cœur qui leur attestait qu’il n’y a qu’un seul vrai Dieu, Créateur suprême de l’univers et de tout ce qu’il contient, adressaient leurs prières, leurs louanges et leurs sacrifies au Tout-Puissant sans pour autant savoir comment le nommer.« Car en passant et en contemplant vos dévotions, j’ai trouvé même un autel sur lequel était écrit : AU DIEU INCONNU ; celui donc que vous honorez sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. » Actes 17 :23.Pendant des siècles, les Hébreux qui avaient pour ancêtre Abraham, le père de la foi, furent dans le même cas de figure. Ce n’est que sous Moïse, qu’une partie du mystère fut levée.
« Et Moïse dit à Dieu : voici, quand je serai venu vers les enfants d’Israël, et que je leur aurai dit : le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous, s’ils me disent alors : quel est son nom ? Que leur dirai-je ? Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : [celui qui s’appelle] JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : tu diras ainsi aux enfants d’Israël ; l’ETERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous : c’est ici mon nom éternellement, et c’est ici le mémorial [que vous aurez] de moi dans tous les âges.» Exode 3 :13-15.
« Je suis apparu à Abraham, à Isaac, et à Jacob, comme le [Dieu] Fort, Tout-Puissant, mais je n’ai point été connu d’eux par mon nom d’Eternel. » Exode 6 :3.
« Je suis l’Eternel, c’est là mon Nom ; et je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux images taillées. » Esaïe 42 :8.
Notons au passage que l’Eternel n’est pas vraiment la traduction exacte du nom de Dieu, mais plutôt YHWH (Yahweh*).
Dieu a commencé par révéler son nom à Israël, son « fils premier-né » (Exode 4 :22). Une fois le mystère de la piété accompli, le nom de Dieu fut totalement dévoilé : Jésus-Christ (littéralement YHWH sauve, YHWH est salut). Les Écritures déclarent avec force que le nom de Jésus est au-dessus de tout nom qui peut se nommer. Et non seulement cela, mais qu’au nom de Jésus, il se passe quelque chose d’extraordinaire : toute créature, où qu’elle se trouve (dans les cieux, sur la terre, en enfer), fléchit automatiquement les genoux.
« C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un Nom, qui est au-dessus de tout Nom ; Afin qu’au Nom de Jésus tout genou se ploie, tant de ceux qui sont aux cieux, que de ceux qui sont en la terre, et au-dessous de la terre, Et que toute Langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Philippiens 2 :9-11.
C’est à l’Église, l’Épouse de Christ, que la grâce a été donnée de connaître ce nom glorieux, mais aussi de le porter et de bénéficier des privilèges qu’il comporte. Toutefois, cela ne signifie pas que l’on peut l’utiliser à tort et à travers.
À TORT ET À TRAVERS
« Tu ne prendras point le Nom de l’Eternel ton Dieu en vain ; car l’Eternel ne tiendra point pour innocent, celui qui aura pris son Nom en vain. »
L’adjectif « vain » employé dans ce verset vient du terme hébreu «shav’ » qui signifie « vide, vanité, mensonge, fausseté, néant, indignité de conduite » ; il a pour origine le mot « show’ » qui veut dire « ravage, dévastation, ruine, perte ».
Jésus nous a déjà avertis que nous rendrons compte pour toute parole vaine que nous aurons proférée (Matthieu 12 :36), à combien plus forte raison ne nous tiendra-t-il pas rigueur pour avoir pris son nom à la légère ? Il est évident que le nom de Dieu ne doit pas être utilisé comme un juron comme le font les païens ignorants. Il ne doit pas non plus être utilisé comme une expression familière pour exprimer une émotion qui nous submerge, ni comme une formule magique pour lutter contre le mauvais œil et s’attirer la bonne chance. Jésus n’est pas le Père Noël ou un gri-gri, il est Dieu. Pourtant c’est au rang d’une vulgaire idole qu’on le rabaisse lorsqu’on emploie son nom, non pour sa gloire, mais pour un gain honteux. Allez faire un tour dans le quartier Château d’Eau à Paris, vous trouverez des « Jésus-Christ coiffure », « Jésus-Christ télécom », et d’autres boutiques qui associent le glorieux nom du Seigneur à leur marchandise, qui est souvent d’ailleurs d’une mauvaise qualité.
Bien évidemment, nous pouvons et devons invoquer le nom du Seigneur pour lui faire connaître nos besoins et lorsque nous sommes en danger, mais d’une manière digne de sa stature (Philippiens 4 :6 ; Psaumes 86 :7). Beaucoup de chrétiens prononcent le nom du Seigneur en vain, pensant à tort que ça fait spirituel, alors que c’est juste charnel, religieux et irrespectueux. Les juifs, par peur de profaner le nom de Dieu, s’interdisent de le prononcer. Ce n’est pas de la superstition ou de la religiosité, mais un garde-fou qu’ils se sont imposé pour éviter de pécher. Malheureusement, beaucoup de chrétiens ont perdu cette crainte respectueuse qu’ils doivent avoir envers celui qui a sur toute chair pouvoir de vie et de mort (Matthieu 10 :28). Or ce n’est pas parce que Dieu s’est humilié par amour pour nous qu’il est devenu notre petit copain**. Mettons-nous à l’esprit que lui peut se passer de nous, mais que nous ne le pouvons pas.
QUE SE PASSE-T-IL LORSQUE LE NOM DE DIEU EST PRONONCÉ ?
Pour répondre à cette question, voici une autre question : Que faites-vous lorsqu’on vous appelle ou lorsque vous entendez votre nom ? Vous vous retournez et vous regardez en direction de la personne qui a prononcé votre nom n’est-ce pas ? Et bien c’est exactement la même chose avec le Seigneur. Quand son nom est invoqué, il regarde et il écoute. Oh oui, celui qui a créé l’oreille n’est certainement pas sourd ! Il entend aussi bien les louanges que les propos outrageux à son encontre.
« Jusqu’à quand laisserai-je cette méchante assemblée murmurer contre moi ? J’ai entendu les murmures des enfants d’Israël qui murmuraient contre moi. » Nombres 14 :27.
« Quand j’ai été dans l’adversité j’ai crié à l’Eternel ; j’ai, [dis-je], crié à mon Dieu, et il a entendu ma voix de son palais, et mon cri est parvenu à ses oreilles. » 2 Samuel 22 :7.
« Invoque-moi, et je te répondrai ; Je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas. » Jérémie 33 :3.
Malheur à nous si nous invoquons le nom du Seigneur en situation de péché (sans démarche de repentance) et que nous imposons à ses yeux purs l’iniquité. C’est comme si un malfrat invitait la police à venir constater son forfait pendant qu’il le commet. On ne peut que s’attirer un jugement. Voilà pourquoi il est dit que Dieu ne laissera pas impuni celui qui dit son nom en vain. Ainsi, que celui qui prononce le nom du Seigneur aie d’abord l’intelligence de s’éloigner de l’iniquité (2 Timothée 2 :19).
DÉSACRALISATION ET BLASPHÈME
Le nom de Dieu doit être tenu pour saint, car c’est ce qu’il est. Le mot « saint » rapporté à notre Seigneur fait à la fois office de nom propre et d’adjectif. Il qualifie la nature même de notre Dieu. Sa sainteté englobe toutes les autres qualités admirables qu’on lui reconnaît, notamment l’amour et la justice. La sainteté renvoie à la notion de pureté et de perfection, mais aussi à ce qui est mis à part. («qodesh » en hébreu).
Notez bien comment le Seigneur Jésus nous a enseigné à prier : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne … » Matthieu 6 :9-10. Le verbe sanctifier ici vient du grec « hagiazo » et veut dire « être vénérable ou sanctifié ; séparé des choses profanes et dédié à Dieu ». Vous voulez voir le règne de Dieu, sa gloire dans vos vies ? Commencez par sanctifier le nom du Seigneur.
Le fait d’employer le nom de Dieu n’importe comment contribue à sa vulgarisation, autrement dit à sa désacralisation. C’est précisément ce que l’ennemi souhaite : gommer la frontière entre le profane et le sacré afin de pousser les hommes à pécher directement contre Dieu.
De plus en plus d’articles de presse et de livres inspirés par le menteur par excellence vomissent des abominations au sujet du Seigneur Jésus. Par exemple, le fait de dire qu’il a été marié et qu’il a eu des enfants, c’est accuser le Seigneur d’avoir commis un péché inqualifiable.Soit on nie sa divinité, ou pire encore, on ne la conteste pas, mais on laisse entendre que Dieu a eu des relations sexuelles avec l’une de ses créatures. Comment notre Dieu aurait-il pu commettre une telle chose alors qu’il a condamné les anges et les humains qui se sont méconduits de la sorte à un terrible châtiment !
Les hommes ont péri dans le déluge.
« Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. Et l’Eternel dit : Mon Esprit ne plaidera point à toujours avec les hommes, car aussi ils ne sont que chair ; mais leurs jours seront six vingts ans. Il y avait en ce temps-là des géants sur la terre, lors, dis-je, que les fils de Dieu se furent joints avec les filles des hommes, et qu’elles leur eurent fait des enfants. Ce sont ces puissants hommes qui de tout temps ont été des gens de renom. Et l’Eternel voyant que la malice des hommes était très-grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de leur coeur n’était que mal en tout temps ; Se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et en eut du déplaisir dans son coeur. Et l’Eternel dit : J’exterminerai de dessus la terre les hommes que j’ai créés, depuis les hommes jusqu’au bétail, jusqu’aux reptiles, et même jusqu’aux oiseaux des cieux ; car je me repens de les avoir faits. » Genèse 6 :1-7.
Les anges ont été enchaînés dans les ténèbres en attendant d’être jetés dans le lac de feu.
« Et qu’il a réservé sous l’obscurité, dans des liens éternels, jusqu’au jugement de la grande journée, les Anges qui n’ont pas gardé leur origine, mais qui ont abandonné leur propre demeure ; [Et] que Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines qui s’étaient abandonnées en la même manière que celles-ci, à l’impureté, et qui avaient couru après les péchés contre nature, ont été mises pour servir d’exemple, ayant reçu la punition du feu éternel » Jude 1 :6-7.
Rappelons-nous que la définition hébraïque du mot « vain » signifie « vide, vanité, mensonge, fausseté, néant, indignité de conduite » et par extension « ravage, dévastation, ruine, perte ».On comprend donc ici que le Seigneur parle de quelque chose de bien plus grave que le fait de dire son nom à tort et à travers (ce qui reste de toute façon un péché). Il est question d’associer le nom du Seigneur au péché. Or qui est le père du mensonge et de tout ce qui va avec ? Qui est celui qui ne vient que pour dérober, égorger et détruire ?
« Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8 :44.
Prendre le nom du Seigneur en vain revient donc à lui attribuer les œuvres de Satan, autrement dit à blasphémer contre le Saint-Esprit. Voilà donc l’objet du quatrième commandement.
« Celui qui blasphémera le nom de l’Éternel sera puni de mort : toute l’assemblée le lapidera. Qu’il soit étranger ou indigène, il mourra, pour avoir blasphémé le nom de Dieu. » Lévitique 24 :16.
« C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. » Matthieu 12 :31-32.
De nos jours, les païens sont loin d’être les seuls à blasphémer, ils sont rejoints par des prétendus chrétiens qui par leur comportement les encourage à continuer dans cette voie (Romains 2 :24). Les uns et les autres ne resteront pas impunis.
« DIEU M’A DIT »
Certains blasphèment en parlant au nom du Seigneur alors qu’ils sont inspirés par leur chair quand ce n’est pas directement un démon. Deux catégories de personnes se retrouvent dans ce cas de figure. D’une part les faux docteurs qui enseignent un faux évangile, et d’autre part certains chrétiens, ayant une influence plus ou moins importante, qui sont coutumiers de l’expression :
« Dieu m’a dit ».
Inutile de s’attarder sur les faux ministres de Christ, leurs œuvres sont manifestes aux yeux de tous ceux qui sont attachés à l’Évangile véritable. Nous savons quelle sera leur fin. J’aimerais cependant insister sur ceux que je qualifie de « dieumadistes ».
Ils n’ont que « Dieu m’a dit » à la bouche. Dieu leur parle tout le temps sur tout et n’importe quoi. Ils ont des paroles de connaissance à tire-larigot et voient des signes partout. Ils ont des songes et des visions toutes les nuits sur les autres, rarement sur eux-mêmes, sauf quand ça flatte leur égo. Ils posent des actes louches et quand on leur demande des explications, ils répondent par « Dieu m’a dit !». Petite formule d’une redoutable efficacité pour fermer la bouche de tout interlocuteur qui pose des questions trop pertinentes. Car en effet, si Dieu a dit, qui peut se lever pour le contredire ?
Bien évidemment, Dieu parle, d’ailleurs nous devons désirer l’entendre parler. Le problème avec les « dieumadistes » c’est que leur vie est basée sur leurs révélations, leurs songes et leurs visions, mais pas sur la Parole de Dieu ! Or c’est d’abord au travers de sa Parole que Dieu s’exprime, et c’est à elle que nous devons nous référer pour sonder les choses. Leurs allégations ne résistent pas à au moins l’un de ces deux tests infaillibles:
-La Bible : ce qu’ils disent n’est pas corroboré par la Parole de Dieu.
-Le temps : ce qu’ils disent ne s’est jamais accompli ; bien au contraire, le temps leur donne plutôt tort.
« Mais le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. Peut-être diras-tu dans ton coeur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite : n’aie pas peur de lui.»Deutéronome 18 :20.
« J’ai ouï ce que les Prophètes ont dit, prophétisant le mensonge en mon Nom, [et] disant : j’ai eu un songe, j’ai eu un songe. Jusques à quand ceci sera-t-il au coeur des Prophètes qui prophétisent le mensonge, et qui prophétisent la tromperie de leur coeur ? Qui pensent comment ils feront oublier mon Nom à mon peuple, par les songes qu’un chacun d’eux récite à son compagnon, comme leurs pères ont oublié mon Nom pour Bahal. Que le Prophète par devers lequel est le songe, récite le songe ; et que celui par devers lequel est ma parole, profère ma parole en vérité. Quelle [convenance y a-t-il] de la paille avec le froment ? dit l’Eternel.» Jérémie 23 :25-28.
Les loups qui se font passer pour des bergers sont bien sûr coutumiers de ce genre de subterfuges dont ils se servent pour manipuler les gens. Le pire avec les « dieumadistes » non repentis c’est qu’ils finissent par croire à leurs hallucinations, et pour cause, Dieu les a frappés d’égarement ***. Il n’est pas rare de voir de tels chrétiens devenir fous, prisonniers de leurs délires mystiques, et quoiqu’on prie pour eux, ils ne guérissent pas.
« Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge… » 2 Thessaloniciens 2 :11.
« Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère, il l’a donnera à ceux qui commettent un péché qui ne mène point à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort ; ce n’est pas pour ce péché-là que je dis de prier. » 1 Jean 5:16.
Faisons donc attention lorsque nous parlons au nom du Seigneur. Parlons si nous sommes absolument certains que c’est bien lui qui nous a parlé, sinon taisons-nous ou alors ne prononçons pas son nom. D’ailleurs, combien même Dieu nous aurait parlé sur quelqu’un ou nous aurait révélé de grandes choses, assurons-nous qu’il soit d’accord pour qu’on divulgue ce qu’il nous a montré. Certaines choses doivent rester scellées, gardées sous silence, et ne requierent rien d’autre que nos prières (Esaïe 8 :16 ; Daniel 12 : 4,9 ).
Prendre le nom du Seigneur en vain revient donc à blasphémer, et l’accumulation de blasphèmes conduit au blasphème contre le Saint-Esprit. Puissions-nous ne jamais commettre un tel péché ! Sanctifions donc le nom du Seigneur dans nos coeurs, en paroles et en actions comme il se doit.
Adèle F.
Les références bibliques de cet article viennent de la Bible Martin.
Pour approfondir la réflexion, lire aussi :
**Jésus n’est pas notre pote !
***Un cœur de pierre ou les effets de l’égarement
Le blasphème contre le Saint-Esprit
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