Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort ....
“Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi, Ta houlette et Ton bâton, voilà mon réconfort...” (Psaume 23 v. 4)
Ce verset est sans doute le plus souvent cité lors des funérailles de croyants. Même des non-croyants trouvent normal que le prêtre ou le pasteur le récite devant le cercueil de l’être humain qu’ils ont connu et côtoyé, sans jamais vraiment savoir en quoi il ou elle croyait. C’est un peu comme un baume de réconfort que l’on distribue à la ronde à l’intention des personnes présentes, pour éloigner la peur devant l’inconnu.
Le célèbre peintre Salvador Dali, pour ne citer que lui, semblait terrifié par l’idée de mourir. Il déclara un jour à son secrétaire : “Moi, je ne mourrai jamais !”
Pourtant David ne parle pas de la mort elle-même, (c’est l’ombre de la mort !), qui pour le croyant n’est qu’un passage temporaire vers la présence éternelle de Dieu. Il affirme ne craindre aucune empreinte du mal sur lui, même quand il traverse les pires circonstances de sa vie puisque Dieu est à ses côtés.
Le jour où vous découvrez que la tumeur diagnostiquée depuis peu est en fait cancéreuse, que le divorce va bientôt déchirer votre couple, le jour où l’on vous apprend que votre enfant vient de se suicider, appropriez- vous ce verset !
Cherchez-y le réconfort dont vous avez cruellement besoin !
David l’a écrit pour vous ce jour-là.
Recherchez alors le toucher de la houlette du berger sur votre main, appuyez-vous sur Son bâton !
Jésus ne vous fera pas de longs discours comme les amis de Job. Il se contentera de vous faire sentir Sa présence.
Nous sommes vite à court de mots pour aider nos amis quand ils traversent de dures épreuves, parce que notre langage ne sait apporter la joie et la paix dans leur cœur.
Paul a écrit : “La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ” (Philippiens 4.7).
Aussi invraisemblable que cela paraisse aux yeux des autres, si vous croyez que Jésus seul peut vous réconforter quand vous traversez la vallée de l’ombre de la mort, alors vous pourrez vous écrier :
“Le Seigneur est pour moi une source de joie débordante. Mon Dieu me remplit de bonheur, car le secours qu'Il m'accorde est un habit dont Il me vêt, et le salut qu'Il m'apporte, un manteau dont Il me couvre. J'ai la joie du jeune marié qui a mis son turban de fête, ou de la fiancée parée de ses bijoux !” (Esaïe 61.10).
Réfléchissez-y !
Bob Gass
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