Jean 3 :36 : Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de dieu demeure sur lui.
Le message paraît clair. Il nous suffit de croire au sacrifice de Jésus, sur la croix pour obtenir le salut. Cependant, cette évidence m’a permise de voir à quel point elle pouvait déranger les consciences. Ainsi, j’ai pu discuter avec deux catégories de personnes ; d’une part, celles qui ont totalement embrassé cette bonne nouvelle (celle du salut pour tous) et, d’autre part, celles qui doutent de cette affirmation parce qu’ils ont du mal à croire en cette « facilité ». Ce sera surtout à cette deuxième catégorie de personnes que je m’adresserai. Mon but, ici, est de démontrer que nous pouvons être sûrs à 200% d’être sauvés à certaines conditions…
Tout d’abord, je rappelle que lorsque nous croyons fermement à la crucifixion de Jésus et à sa résurrection, nous avons la foi et c’est cette foi qui nous sauve (Ephésiens 2 :8). Souvenons nous aussi que le sang de Jésus a effacé nos péchés une bonne fois pour toutes. C’est-à-dire que Son sang a permis de radier les transgressions de tous ceux qui croit réellement en lui. Notre casier judiciaire a été rendu vierge grâce à cet unique sacrifice. Il n’y a pas à revenir là-dessus comme le dit l’apôtre Paul : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5 : 17)
Seulement, voilà, nous restons, avant tout, des hommes sur terre et de ce fait, nous péchons tous les jours. Il est donc de notre devoir de nous conduire en « justes ». Comme je l’avais expliqué dans une autre de mes réflexions, le Juste est celui qui tend à faire le bien coûte que coûte. Il n’y arrive pas tout le temps mais son objectif est de suivre La Loi. De ce fait, lorsqu’il nous arrive de pécher, la première chose à faire est de se mettre à genoux et reconnaître nos fautes devant Le Père. C’est avec le même sang qui a coulé sur la croix que nos péchés confessés seront effacés (1 Jean 1 :9). Bien sûr, ce n’est pas parce que nous avons avoué que nous devons commettre, à nouveau, les mêmes erreurs. Il nous incombe d’être fidèles envers Notre Sauveur comme Lui aussi l’est toujours envers nous.
J’insiste sur le fait qu’en étant « sauvé », on obtient le statut d’ « héritier », avec notre nom inscrit dans le Livre de la vie. Si nous ne sommes pas sauvés parce que nous avons chuté sans reprendre notre marche ou parce que nous n’avons pas cru, alors le Royaume de Dieu n’est pas à nous (Galates 5 :19-21).
Dés aujourd’hui, je voudrais inviter tous ceux qui sont abattus et découragés, qui marchent la tête baissée en pensant qu’ils sont condamnés parce qu’ils ont chutés. L’heure est venue de saisir votre victoire et d’élever bien haut « votre coupe de délivrances » (Psaume 116 :13a). Nous sommes libres grâce à Dieu ! Alors commençons à agir comme tels et reprenons notre marche là où nous nous étions arrêtés. Jésus a rendu notre liberté possible !