SE FERMER AU MAL par Annabelle Sourdril
J'ai de belles tulipes devant chez moi. Je les trouve aussi belles que fascinantes. Lorsque le beau temps est arrivé, elles ont commencé à éclore. Puis, soudainement, le temps a changé, les températures ont chuté, il y a eu beaucoup de vent, même de la neige. Sages que sont les tulipes, elles se sont refermées et ont résisté aux intempéries. Je disais à ma fille, que ces fleurs étaient plus sages que beaucoup d'humains.
Les tulipes, merveilleuses créations de Dieu, ont été crées avec cette faculté à discerner les températures et à se fermer, c'est ainsi, qu'elles se ferment la nuit. Lorsque nous voyons que la température baisse dans notre environnement, nous devrions être vigilants et nous fermer. Cet indicateur nous avertit que c'est la froideur des ténèbres qui arrive, et qu'il est préférable de se protéger.
SOYONS VIGILANTS
Il faut apprendre à reconnaître les changements de températures qui annoncent un orage ! Quand on voit le ciel s'assombrir, on se dit que la pluie n'est pas loin, et en général on cherche à se mettre à l'abri. En fonction de la météo, on prévoit nos habits, nos activités, nos projets...
Si nous avons cette sagesse pour nous protéger des intempéries, nous devons aussi l'avoir pour les choses spirituelles.
Nous fermer, nous permet de ne pas laisser entrer tout ce qui pourrait nous nuire. Nous devenons impénétrables à toutes ces attaques. Si je reste ouvert à tout ce qui passe, je deviens une poubelle, un dépotoir. C'est comme si je mettais devant ma maison, une pancarte avec ce mot inscrit : « Déposez tout ce que vous voulez ! »
Il se peut que je fasse de belles trouvailles, des amusantes, mais aussi des bizarres, des sales, et des carrément horribles.
Personnellement, je choisis ce qui peut entrer et ce qui n'entre pas dans ma maison, car je ne souhaite pas que cela devienne un dépotoir. Je dois faire de même avec mon coeur. Je ne peux pas me permettre de tout laisser y entrer. J'ai reçu la cuirasse de la justice qui protège mes organes vitaux.
Lorsque je me ferme au mal, je ne m'appauvris pas et je ne manque de rien. Pourquoi ? Parce que mon coeur est rempli de la parole et de la présence de Dieu. Quand je me ferme, je ne fais que cultiver la vie de l'Esprit en moi.
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