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lire cet article très touchant de mon ami Eric Célérier, 50 000 bibles pour le Pakistan, un rêve en train de devenir réalité.
Si vous n'avez pas encore participé à ce projet, vous pouvez le faire depuis cette page : madeincompassion.com/50-000-bibles-pour-le-pakistan/.
“Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il me suive” (Marc 8.34).
Suivre Jésus est évidemment une image de langage, en ce sens que Jésus n’est plus sur la terre. Nous ne pouvons pas le suivre physiquement. Suivre Jésus, c’est donc entrer dans une forme d’imitation de sa personne, de son caractère, de ses œuvres. C’est suivre son exemple.
J’ai aimé le livre qui porte comme titre : “Que ferait Jésus à ma place”. Ce livre est le récit imaginaire d’une succession de bouleversements qui se sont produits dans l’Église du pasteur Maxwell. Un jour, le pasteur Maxwell propose aux membres de son assemblée de s’engager à ne rien faire, pendant toute une année, sans se
poser au préalable la question : “que ferait Jésus à ma place”.
Que d’évènements remarquables se sont produits !
Suivre Jésus, c’est accepter le mépris, le rejet, et même le jugement des autres sans se révolter ; c’est voir en l’autre, quel qu’il soit, l’image de Dieu ; c’est ne pas porter un jugement sur les autres selon les apparences ; c’est être humble ; c’est s’affranchir du conformisme religieux, des formes et des apparences pour aller au cœur de la foi. Ce n’est pas aimer Dieu quand tout va bien seulement, mais, c’est aussi l’aimer quand tout va mal, quand les jours sont mauvais ; c’est être content dans l’abondance, mais aussi dans la disette. C’est renoncer à soi-même, et accepter de faire la volonté de Dieu…
Il y a deux manières de suivre Jésus ; soit le suivre de près, en vivant dans son intimité, soit le suivre de loin. Parfois, il peut nous arriver de suivre Jésus, mais de loin, en relâchant notre intimité avec lui. C’est ce que fit Pierre, lorsque Jésus fut arrêté : “Pierre le suivit de loin jusque dans l’intérieur de
la cour du souverain sacrificateur” (Marc 14.54). Or, nous savons que cette distance fut propice au reniement.
Comment suivez-vous Jésus ?
Vivez-vous une réelle communion avec lui ? Si c’est le cas, persévérez dans cette attitude.
Par contre, si vous le suivez de loin, j’ai une bonne nouvelle : il ne vous condamne pas, il pose son regard sur vous comme il l’a posé sur Pierre. Ce regard vous dit : “Je t’attends, il est temps de te
rapprocher de moi”.
Un conseil pour ce jour :
Décidez de suivre Jésus, en ayant les regards sur lui. Je vous invite à reprendre les paroles de ce cantique : “Jusqu’au bout je veux te suivre, dans les bons les mauvais jours, à toi pour mourir et vivre, à toi Jésus pour toujours”.
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