* JESUS REVIENT *

Avouons qu’il y a peu de chose que nous supportons aussi mal qu’une injustice, grande ou petite.

Parfois nous sommes réellement victimes d’une calomnie, d’un préjudice financier, d’un mensonge avec des conséquences plus ou moins graves. Nous sommes ulcérés au plus profond de nous-mêmes. Nous réclamons que justice soit faite. Mais la situation peut être irrattrapable. Alors nous souffrons profondément, complètement impuissants, et la haine peut entrer dans notre cœur.

Alors se dresse devant nous la grande figure du Sauveur. Jésus est devant ses accusateurs. Qu’a-t-il fait pour être accusé devant un tribunal? Que du bien! Le fait d’avoir été amené là est une injustice criante. Les hommes aveuglés et pervers vont encore y ajouter le faux témoignage, ce qui est une abomination pour Dieu. Ils continueront avec les coups, les injures, les crachats, la moquerie, et finalement… la crucifixion.

La croix fut et demeure la plus grande injustice de tous les temps et la plus grande honte de l’humanité. Il aurait été facile à Jésus, après sa résurrection, de se montrer à Pilate, à Caïphe, aux chefs religieux des Juifs, de les confondre tous et de les écraser. Il les a même laissé diffuser un mensonge concernant sa résurrection: le temps n’était pas venu de dénoncer cette injustice.

Cher Sauveur, tu enduras la croix, la grande injustice de la croix! Quant à moi, elles sont bien petites les injustices dont je souffre, comparées à celles que tu as connues!

L’apôtre Pierre n’a pas oublié l’attitude de son Maître qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas l’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement (1Pi 2:21-23).

L’apôtre Paul écrivant aux Corinthiens s’adresse à leur conscience, eux qui étaient si prompts à réclamer justice: Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt des injustices? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt causer du tort? (1Co 6:7).

Nous devons, nous aussi, entendre ces questions et regarder l’exemple de notre Maître.