SUR LA CROIX, JÉSUS EXPRIME SA SOIF (1) ( Plaire au Seigneur )
Après cela Jésus, sachant que toutes choses étaient déjà accomplies, dit,
afin que l'écriture fût accomplie: J'ai soif. Il y avait donc là un vase plein
de vinaigre. Et ils emplirent de vinaigre une éponge, et, l'ayant mise
sur de l'hysope, ils la lui présentèrent à la bouche.
Jean 19 v.28-29
Avant de crucifier Jésus, ses bourreaux voulurent lui donner à boire un mélange de vin aigre et de fiel qui, paraît-il, agissait comme sédatif pour atténuer la douleur des condamnés. Jésus, l'ayant goûté, ne voulut pas en boire (Matt. 27 v.33-34). Probablement désirait-il conserver une pleine lucidité pour traverser tout ce qu'il avait encore à endurer de la part des hommes et de la part de Dieu.
Mais la scène décrite dans les versets d'aujourd'hui se déroule, elle, après les trois heures de l'expiation, alors "que toutes choses étaient déjà accomplies". Le Seigneur peut alors exprimer quelque chose qui le concerne personnellement, et encore le fait-il "afin que l'écriture soit accomplie", dans une entière dépendance et le souci qu'absolument tout ce qui avait été dit prophétiquement de lui dans l'Ancien Testament trouve son accomplissement.
Nous pouvons à peine imaginer l'état de déshydratation dans lequel se trouve le Seigneur. Toute la nuit précédente, il a dû rester debout, être malmené, battu, soumis à la tension des différents interrogatoires, et maintenant il est là, pendu depuis six heures, perdant du sang par ses blessures, exposé à la chaleur du jour.
Sa soif atteint la limite du supportable. Et pourtant, il est impossible de boire dans sa position et dans son état de faiblesse; les soldats romains peuvent tout juste humecter ses lèvres et soulager quelque peu sa soif dévorante.
N'est-il pas émouvant de constater dans cette expression "J'ai soif" un aspect de la souffrance physique de notre Sauveur, et ainsi quelque chose de son humanité? Il a été soumis aux mêmes limitations corporelles que nous. Pas d'héroïsme surhumain, pas de raidissement stoïque envers la souffrance, seulement l'acceptation complète d'une souffrance pourtant atroce. Nous qui craignons tant la souffrance, mesurons mieux celles que Jésus endura pour nous dans son corps.
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