* JESUS REVIENT *

Le samedi 22 février 2003, vers 21 h 42, les habitants situés dans un rayon de 400 kilomètres autour de St-Dié (dans l’est de la France) ont été surpris par la forte secousse d’un tremblement de terre. J’étais au lit, ma femme écoutait une émission évangélique à la radio, les voisins regardaient la télé, d’autres se disputaient, d’autres lisaient un roman, mais d’autres priaient et lisaient la Bible. Les murs tremblaient de façon inquiétante, de telle sorte que tous ceux qui ressentirent la secousse se redressèrent, chacun craignant que la maison ne résiste pas.

Au moment de la mort du Seigneur, quand il rend son esprit à Dieu, la terre tremble et les rochers se fendent. La mort de Jésus Christ, venu en chair, est le moment le plus solennel de l’histoire de l’homme.

Au moment de sa résurrection, trois jours après, il se fait un grand tremblement de terre et l’ange roule la pierre qui fermait le tombeau, comme pour dire au monde: Christ est ressuscité.

Ces deux tremblements de terre, liés l’un à la mort du Seigneur et l’autre à sa résurrection, m’ont fait penser à la venue du Seigneur Jésus. Il n’est pas écrit qu’un tremblement de terre aura lieu à l’instant de la résurrection des morts en Christ et de notre enlèvement à tous. Mais je pense que nous serons tous surpris dans nos occupations comme ce samedi soir de février.

En attendant, le Seigneur me demande, et à vous aussi, de veiller et de prier.

Veiller, c’est rester dans un état d’attente, prêt à partir à chaque instant. C’est aussi faire abonder mon amour pour celui que je vais rencontrer et voir face à face.

Prier, c’est entretenir sans ombre, sans retenue, la relation établie entre Dieu et moi. C’est pourquoi les relations avec mes frères et sœurs en Christ doivent être empreintes de l’amour et de la grâce de Dieu.

Soyons toujours réjouis et encouragés à la pensée de son prochain retour.