Quand j’aurais la capacité de parler en prophète, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi qui transporte des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens, quand même je livrerais mon corps pour en tirer fierté, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien.
On peut donc faire et n’être rien. Paul le sait d’expérience : on peut atteindre l’héroïsme religieux et se retrouver vide. L’amour n’est donc pas facultatif à côté de la foi. Il est même, comme pour Jésus, d’une extrême simplicité :
UN AMOUR EN EXCÈS …
On sait que l’enseignement de Jésus se condense dans le Sermon sur la montagne : ne pas blesser autrui par l’injure, tendre l’autre joue, aimer l’ennemi, prier pour les persécuteurs.
C’est un enseignement inouï, radical, un enseignement de l’excès qui inscrit l’infini du désir de Dieu dans le quotidien de nos vies.
Paul à son tour concentre la loi du Christ dans l’amour d’autrui. Pour lui, l’amour consiste à offrir à l’autre cet espace où il est accueilli.
L’amour est patient, l’amour est bon, il n’a pas de passion jalouse – l’amour ne se vante pas, il ne se gonfle pas d’orgueil, il ne fait rien d’inconvenant, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’irrite pas, il ne tient pas compte du mal – il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit avec la vérité – il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout.
Tout croire, tout pardonner ? C’est de la folie. N’est-il pas inhumain d’exiger ça ?
Justement, cet amour-là n’est pas humain. Il vient de Dieu, cet amour en excès.
Il est dit ici jusqu’où peut nous emporter l’Esprit du Christ, quand nous voulons bien nous ouvrir à lui et qu’il nous fait entrevoir la valeur incalculable d’autrui.
Radicalité de l’accueil de Dieu. Enseignement de l’excès et de l’inouï. Le souffle de Jésus est passé par Paul.
Radicalité de l’accueil de Dieu. Enseignement de l’excès et de l’inouï. Le souffle de Jésus est passé par Paul.
Mais nous portons ce trésor dans des vases de terre, pour que cette puissance supérieure soit celle de Dieu et non la nôtre.
D’après Daniel Marguerat (Paul de Tarse)
D’après Daniel Marguerat (Paul de Tarse)
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