* JESUS REVIENT *

En lisant les deux versets du jour, vous vous êtes peut-être demandé quel rapport il y avait entre eux. La réponse, c'est que les termes grecs traduits par “sois apaisé” et “propitiatoire” sont très proches, ils sont de la même famille. La première expression indique que la juste colère de Dieu contre le pécheur doit être détournée du pécheur; la deuxième révèle le moyen trouvé par Dieu pour que cet apaisement devienne possible.

Dieu est saint, ses yeux sont “trop purs pour voir le mal” (Habakuk 1. 13). Il est patient, mais il ne peut pas supporter le péché, et il veut que nous le sachions: “la colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité” (Romains 1. 18). En même temps il “veut que tous les hommes soient sauvés” (1 Timothée 2. 4) car il les aime malgré tout. Alors il a trouvé un moyen de concilier cette colère contre le péché avec son amour pour chacun de nous. Il “a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle” (Jean 3. 16). Jésus Christ a accepté de subir à notre place la condamnation que nous méritions. Il a détourné sur lui-même la colère divine. En hébreu, le mot “propitiatoire” est proche du verbe “couvrir”: Jésus a “recouvert” notre péché, et Dieu nous est maintenant “propice”, favorable.

Ne passons pas à côté d'un si grand amour, ne négligeons pas un “si grand salut” (Hébreux 2. 3). Car il n'y a que deux options: “Qui croit au Fils a la vie éternelle; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3. 36).