* JESUS REVIENT *

Un homme pieux est en train de mourir. Jean, son ami, lui demande pardon pour avoir, longtemps, dit des choses fausses contre lui. Le malade l’écoute et lui pardonne. Jean lui demande alors ce qu’il peut faire pour réparer. Le malade lui fait une proposition singulière:

• Prends cet oreiller de plumes, monte à l’étage et vide-le par la fenêtre.

Jean s’acquitte de sa mission et rapporte l’enveloppe de l’oreiller vide.

• Bien, lui dit le mourant, encore quelque chose, et je serai content. Prends cette enveloppe et va ramasser toutes les plumes

  qui s’y trouvaient.

Mais bien entendu, le vent les avait éparpillées…

Au bout d’un instant, Jean comprend et baisse les yeux. Il regarde son ami qui lui dit encore: «Tu vois, Jean, c’est la même chose avec la calomnie; les paroles sont vite prononcées et elles se répandent au loin. Et quand on veut réparer le mal qu’on a fait, ce n’est plus possible, c’est trop tard! Je pars sans aucune amertume contre toi, je t’ai pardonné, mais le tort que ta calomnie m’a causé est irréparable.»

Dans l’original, le mot traduit par calomniateur, dans l’épître à Timothée, dérive du grec «diabolos» le diable, celui qui calomnie, qui divise. Lorsqu’on parle du diable, on pourrait remplacer ce mot par le calomniateur.

Dans beaucoup de pays, un procès peut être intenté contre un calomniateur. Reconnu coupable, il devra, s’il le peut, dédommager sa victime du préjudice moral occasionné.

Dans le royaume de Dieu, la calomnie ne devrait pas exister, puisque le Seigneur Jésus nous enseigne à ne prononcer que des paroles vraies, remplies d’amour. Les sentiments et les pensées des enfants de Dieu - dont découlent leurs paroles - sont normalement ceux de leur Père, caractérisés par la vérité, l’amour et la bonté. Alors, quel scandale quand un chrétien calomnie quelqu’un et surtout son frère, membre de la famille de la foi!

Si nous avons conscience de la grâce de Dieu à notre égard, nous condamnerons immédiatement toute pensée d’accusation envers quiconque et, en particulier contre un racheté du Seigneur.