Celui-ci (Christ) ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis à perpétuité à la droite de Dieu. … Là où il y a rémission de ces choses (péchés et iniquités), il n'y a plus d'offrande pour le péché. Hébreux 10 v.12 et 18
Le sacrifice d'Isaac (Genèse 22) manifeste de la manière la plus excellente la foi d'Abraham. A la demande de son Dieu, le patriarche offre son fils en holocauste. Mais le sacrifice d'Isaac, même s'il avait été totalement accompli (l'ange arrêta le bras qui levait le couteau), n'aurait pu expier les péchés. Dieu est glorifié par l'obéissance d'Abraham, mais la question du péché n'est toujours pas résolue.
Le sacrifice du bélier offert à la place d'Isaac n'expie pas non plus le péché. Dieu l'accepte comme une ombre des choses à venir car" il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés" (Hébreux 10 v.4).
Abraham, confusément sans doute, avait saisi la pensée de Dieu quand regardant vers l'avenir, il s'était écrié, plein de confiance: "En la montagne de l'Eternel il y sera pourvu" (Gen. 22 v.14). De là vient le nom de Morija. Evoquant ce moment, Jésus dit aux Juifs: "Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour; et il l'a vu et s'est réjoui" (Jean 8 v.56).
Et un jour, en effet, sur le mont Calvaire, ce même mont Morija sur lequel Jérusalem est bâtie, le Fils de Dieu, sainte victime, expie les péchés de tous ceux qui croient en lui et en son sacrifice: "Christ est mort pour nous" (Rom. 5 v.8). Dieu est satisfait par cette victime, car c'est une victime parfaite qui n'a pas à répondre pour elle-même de quelque péché que ce soit: "Par une seule offrande, Christ a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés" et "nous avons été sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes" (Héb. 10 v.14-10).
La victime est parfaite, son oeuvre l'est également, car tout, dans l'offrande que Christ a faite de lui-même, a été à la gloire et pour la satisfaction de Dieu.
Pour nous, toutes ces perfections ont pour conséquence un salut complet, et plus encore une place, en Jésus, le Bien-aimé, dans l'intimité de Dieu comme des enfants qu'il a adoptés pour lui.
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