UNE HISTOIRE QUI COMMENCE MAL ( JEAN BOSCO KINDOMBA )
Après avoir créé l'homme et la femme, Dieu les bénit et les plaça dans un jardin à Eden, qui signifie « délices ». Ils jouissaient de tout ce dont ils avaient besoin, notamment de l'autorité sur toutes les créatures, et de la communion parfaite avec Dieu. Si, du temps d'Élimélec, le vent qui souffla sur Bethlehem de Juda était la famine, en Eden c'est le péché qui attira la déchéance de la race humaine.
Nul ne peut prétendre n'avoir jamais connu la famine dans sa vie, car à défaut d'être alimentaire, elle peut être d'ordre spirituel, affectif ou relationnel. Les Saintes Écritures prédisent des temps difficiles. En d'autres termes, l'appartenance à Dieu, à l'instar d'Élimélec et de sa famille, n'épargne personne des moments de crise.
Ce qui arriva en Israël et qui fut à l'origine de l'exil d'Élimélec et de sa famille n'était que l'ombre de ce que la Bible appelle : « LES CHOSES À VENIR ». En effet, de nos jours, la famine et ses conséquences, dont il est question dans le livre de Ruth, sont vécues par les enfants de Dieu sur les plans matériel, spirituel et relationnel. C'est ce qui ressort de l'exhortation prophétique de l'apôtre Paul quand il dit :
Loin d'être une vieille histoire, il est judicieux de comprendre le sens profond du livre de Ruth afin d'en tirer toutes les leçons de la vie pour notre génération agitée par des crises de tout genre. La parole de Dieu, immuable et source de sagesse a été inspirée par l'Esprit éternel, en sorte qu'Il se sert de ces récits anciens pour nous enseigner ses voies. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, nous dit le sage :
À chaque instant, les faits et gestes du chrétien devraient être une louange à Dieu. À l'instar de l'apôtre Paul, chaque chrétien devrait exprimer la louange à Dieu par son style de vie quotidienne : une vraie lettre vivante. Ainsi, comme Paul, chacun pourrait dire : « Si je vis, c'est Christ qui vit en moi ». Malheureusement dans bien des cas, les choses se passent exactement comme du temps d'Élimélec. Il y a des chrétiens qui ne se donnent pas la peine de lire et de méditer la parole de Dieu pour un renouvellement de leur intelligence selon les standards de la pensée de Dieu. Le chrétien de ce temps doit savoir que les circonstances ne seront pas toujours opportunes à l'accomplissement des promesses de Dieu dans sa vie. C'est normal et même prévisible ; le plus important est de se laisser conduire par l'Esprit durant les temps difficiles. C'est ce que fit le prophète Élie lorsque la sécheresse sévit en Israël. Ayant obéit aux instructions du Seigneur, il ne manqua de rien durant toute la période de la sécheresse.
La pire des choses serait de prendre une résolution sans Dieu, ou de chercher soit un conseil, soit de l'aide auprès de ceux qui ne sont pas enfants de Dieu pour une question du destin. Quel rapport y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ?
Incontestablement, c'est en cela qu'Élimélec et sa famille avaient failli. Cela entraîna sa mort et celle de ses deux fils, Machlon et Kiljon. Ils prirent la mauvaise résolution de s'éloigner de la demeure de leurs pères sans consulter Dieu au préalable. Quelle tragédie ! Heureusement, Naomi, épouse d'Élimélec, pour sa part décida de retourner à Bethlehem de Juda. Bien plus, l'une de ses belles-filles, veuve comme elle, lui resta attachée au point qu'elle prit l'engagement de la suivre et de retourner avec elle à Bethlehem de Juda, quoi qu'étant Moabite.
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