* JESUS REVIENT *

PHILIPPIENS 1.19?26

Souvent, notre perception d’une certaine situation influence davantage notre vie que la situation elle?même. Vous avez probablement remarqué ce fait chez certains chrétiens. Un croyant, qui subit des traitements médicaux agressifs, se confie malgré tout en Dieu et demeure serein et heureux, tandis qu’un autre, dans le même contexte, devient anxieux et amer.

Dans le passage du jour, Paul était assigné à domicile, malgré son innocence. En dépit de cet état de choses désespéré, il savait ne rien avoir à perdre. Si César commandait son exécution, il se trouverait immédiatement en présence de Christ, ce qui était la meilleure option, de l’avis de l’apôtre. Si, au contraire, Dieu lui permettait de vivre, il continuerait de porter du fruit pour le royaume, par son ministère. Sa conclusion? « Car Christ est ma vie, et mourir m’est un gain » (v. 21).

Ceux qui sont rachetés par le sang de Jésus peuvent abonder dans le sens de Paul. Leur vie est intimement liée à celle de leur Sauveur, et rien ne peut les séparer de lui, pas même la mort.

Le mot circonstance est tiré du latin circumstantia qui signifie « action d’entourer, d’être autour ». Par conséquent, nos circonstances nous entourent, mais Christ vit en nous. Tout ce que nous devons affronter, il l’affronte. Lorsque nous traversons des situations pénibles, nous pouvons l’inviter à briller en nous. S’il est notre vie, nos circonstances importeront peu, car nous n’aurons rien à perdre et tout à gagner. Fixons donc les yeux sur Jésus et suivons sa direction sur les sentiers inconnus de l’avenir.