* JESUS REVIENT *

ACTES 16.5-12

Impossible de ne pas être déçu lorsqu’une porte se ferme devant nous. Cependant, il arrive souvent que notre Père nous empêche d’aller de l’avant quand il veut nous diriger dans un sentier différent. Notre réaction détermine toutefois s’il pourra nous bénir : nous entêterons-nous à foncer dans la porte close ou chercherons‑nous un passage ailleurs?

À la fin du deuxième voyage missionnaire de Paul, ce dernier s’est trouvé devant des portes closes. Il souhaitait visiter de nouveau des Églises qu’il avait implantées en Asie, mais le Saint-Esprit l’en a empêché. Il a dû être frustré de ne pouvoir accomplir le Grand Mandat (Mt 28.19).

Paul a pourtant continué de chercher un terrain fertile où implanter une nouvelle Église, et Dieu lui a ouvert une porte en Macédoine. À la longue, cette route l’a mené vers des villes importantes de l’époque. Philippes, Corinthe et Éphèse étaient tous de grands centres de commerce où se rencontraient dignitaires et commerçants étrangers qui étaient en mesure d’annoncer l’Évangile plus loin et plus rapidement que Paul.

Le plan de l’apôtre était sage et rationnel, mais les raisonnements humains ne sont pas toujours les meilleurs. La Bible nous encourage à nous appuyer sur le Seigneur plutôt que sur notre intelligence (Pr 3.5). Si nous voulons obéir à Dieu, nous devons être sensibles à la direction de son Esprit. Réfléchissez un instant au fait que le Créateur de l’univers prend le temps de vous guider pour que vous portiez du fruit et soyez béni. Suivez‑le; il vous indiquera les bons sentiers et vous fera franchir les meilleures portes.

LA BIBLE EN UN AN : ÉZÉCHIEL 23–25