* JESUS REVIENT *

Texte Biblique : 1 Pierre 5/7

"...Déchargez-vous sur Jésus de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous..." Certains pensent que c'est trop simple, trop facile, trop naïf ! Effectivement, c'est simple, c'est facile, mais ce n'est sûrement pas naïf, c'est même très sérieux ! Qui n'a pas de soucis sur cette terre ? Nous sommes tous concernés par ce que cet homme écrit ! Je pourrais arrêter là, puisque c'est écrit dans la Bible, cela suffit. Au-delà de Pierre, c'est le Dieu de l'Evangile qui s'adresse à nous. Mais s'il se trouve quelques "méfiants" parmi nos chers lecteurs, j'aimerais compléter ma pensée par ce texte du livre des Actes des apôtres au chapitre 12 et aux versets 1 à 6. Il s'agit du même homme, l'apôtre Pierre ; il dort, il en avait sans doute besoin. Mais il ne dort pas dans des circonstances et des lieux où l'on dort facilement d'habitude. Il dort en prison, injustement gardé là pour un seul délit d'opinion, il croit en Jésus-Christ ; il dort à la veille d'être exécuté ! Avouons-le, nous serions peu dans son cas à avoir trouvé le sommeil, n'est-ce pas ? 11 dort dans une geôle surpeuplée, il dort alors qu'il est enchaîné ! et il dort alors que son ami Jacques vient d'être condamné et exécuté quelques jours plus tôt ; il pourrait légitimement penser que c'est son tour ! Comment fait-il, quel est son secret ? Il est contenu dans la promesse de Dieu. Pierre ne se contente pas d'écrire de belles choses ! Il nous prouve qu'elles sont vraies en les vivant lui-même, de manière concrète. Il s'est déchargé sur Jésus de tous ses nombreux et grands soucis. Nous ne sommes pas dans cette situation, du moins, je l'espère, mais nos "petits soucis", les garderons-nous encore longtemps et les laisserons-nous encore longtemps nous gâcher la vie, nous réveiller la nuit, nous interdire de trouver le sommeil ? Les retrouverons-nous encore longtemps au pied de notre lit dès le réveil ? Moi je dis non ! Et vous ? Déchargeons-nous sur Jésus de tous nos soucis, même de ceux qui nous paraissent insignifiants, mais qui, à la longue, ressemblent à ces petits renards qui dévorent les vignes.