* JESUS REVIENT *

Voilà ceVivre Christ que l'apôtre Paul peut écrire?: “Pour moi, vivre, c'est Christ, et mourir, un gain”. D'autres pourraient hésiter à déclarer cela ouvertement, bien que ce soit vraiment le désir de leur cœur d'arriver à le réaliser. L'homme de ce monde vit pour l'argent, les plaisirs ou la réputation, et la perte de ces choses le priverait de ses objectifs dans la vie. Paul vivait uniquement pour Christ et, s'il avait été possible de lui enlever Christ, il aurait perdu sa raison de vivre. Dans sa vie, tout était considéré en relation avec Christ et ses intérêts.

L'homme sans Dieu vit pour lui-même et considère tout par rapport à lui-même. C'est le privilège du croyant de savoir que, par la croix de Christ, Dieu a réglé la question du moi, de sorte que nous n'avons plus besoin d'en être encore occupés. “Je suis crucifié avec Christ” (Galates 2. 20), disait Paul?; ainsi nous pouvons nous considérer nous-mêmes comme “morts avec Christ” (Colossiens 2. 20). Ce verdict porté sur nous-mêmes est le fondement du christianisme pratique?; il implique la mise de côté du vieil homme dans le jugement porté à la croix, et l'introduction du nouvel homme dans un nouveau monde – Christ dans la gloire.

Considérer toutes choses en relation avec Christ procure la joie de la véritable expérience chrétienne. Ainsi, au début de sa lettre aux Philippiens, l'apôtre exprime sa reconnaissance pour tout le souvenir qu'il a de ces croyants, sa joie qu'il a de prier pour eux, et sa pleine confiance quant à leur avenir?; il manifeste aussi son intérêt plein d'affection vis-à-vis de leur situation actuelle, et sa joie continuelle de ce que Christ est annoncé. Il n'y a chez Paul aucune trace de crainte en face de la vie, de la mort, des difficultés ou des souffrances. Il est rempli de calme et de paix en présence des adversaires. Il est plein de joie à la pensée de s'en aller pour “être avec Christ” (1. 23). Ce sont là les heureuses et réelles expériences chrétiennes d'un homme qui a Christ comme vie. Telle qu'elle est présentée ainsi par l'apôtre Paul, nous ne pouvons qu'admirer cette vie en demandant au Seigneur de nous aider à lui consacrer davantage la nôtre.

d'après H. Smith