* JESUS REVIENT *

A peine revenu de sa visite dans le pays des Gergéséniens pour y délivrer un démoniaque, Jésus se trouve dans sa ville en face d'un paralytique qu'on lui apporte sur son lit. Pas facile de transporter un si grave handicapé dans les ruelles d'une cité! Jésus reconnaît la foi qu'il a fallu à ces hommes pour s'approcher ainsi de lui.

Va-t-il s'empresser de récompenser cette foi en rendant à ce malheureux l'usage de ses membres? Non, il commence par s'occuper de son âme en l'assurant du pardon de ses péchés. La suite du récit montre qu'en agissant ainsi Jésus veut prouver à tous, et aux chefs religieux en particulier, qu'il a le pouvoir de pardonner les péchés, puisqu'il a celui de faire marcher un paralytique.

Toutefois, nous nous arrêtons sur cette parole: "Aie bon courage, mon enfant", un encouragement qui répond à la question que se pose tout homme atteint par l'adversité: "Pourquoi cela m'arrive-t-il à moi? Quel péché ai-je commis pour que pareille chose m'arrive?"

Par cet encouragement, Jésus lui déclare qu'il ne s'est pas trompé en venant à lui, le fils de l'homme, seul capable de soulager la conscience de toute culpabilité et le corps de toute maladie. Aujourd'hui encore, seul Jésus peut soulager quelqu'un de ses péchés. Il dit "Aie bon courage" à un homme, une femme, un enfant qui se reconnaît pécheur : "tes péchés sont pardonnés ". Il le dit aussi à un croyant qui confesse un péché: "Mon sang te purifie de chaque péché" (1 Jean 1 v.7).

"Aie bon courage", cette parole, ces hommes l'entendent, qui lui amènent le paralytique sur son lit; chacun de ses rachetés l'entend également, ceux qui prennent à coeur de lui amener, qui son voisin, qui son collègue de travail, qui son camarade de classe: "Aie bon courage", lui dit-il, je m'occupe de cette personne à qui tu as parlé de moi et pour laquelle tu pries.
Ayons donc bon courage, chers amis, pour annoncer la bonne nouvelle que Jésus pardonne les péchés de ceux qui s'approchent de lui.