* JESUS REVIENT *

Lisez | LUC 1.68-75

L’Écriture distingue entre deux sortes de peur : celle qui est saine et celle qui ne l’est pas. La crainte rationnelle nous protège du mal. Dieu nous commande également de le craindre. Or, la crainte de Dieu, c’est ressentir une révérence et une admiration sans fin envers lui. C’est aussi choisir un mode de vie caractérisé par l’obéissance, le respect et le désir de l’honorer. 

La peur malsaine nous stresse, nous ébranle ou nous met mal à l’aise. À sa source, on peut trouver une expérience vécue au cours de l’enfance ou les paroles méchantes qu’une figure d’autorité a fréquemment prononcées. L’impression de détresse s’ancre dans nos pensées et affecte notre processus de décision. Même lorsque la cause de l’angoisse disparaît, celle-ci peut continuer de nous affliger. 

Notre imagination peut aussi engendrer la crainte. Nous nous perdons alors en hypothèses. Cette sorte d’agitation peut nous priver de ce que le Seigneur a de mieux pour notre vie. Son plan exige souvent que nous sortions de notre zone de confort. Il peut nécessiter l’acquisition de nouvelles compétences, un changement d’emploi ou une façon différente de servir les autres. De tels défis nous fournissent l’occasion de faire confiance à Dieu et de lui obéir. 

La peur ne vient pas de Dieu (2 Ti 1.7). Laissons le Saint-Esprit nous faire passer de l’inquiétude à la liberté en Christ, qui est nôtre. Nous y découvrirons la capacité de nous soumettre à ses projets pour nous sans être handicapés ou paralysés par l’angoisse.