* JESUS REVIENT *

La crucifixion était un supplice cruel entre tous. Après des heures de souffrances, la victime succombait par asphyxie et épuisement. Mais ce n'est pas ainsi que Jésus est mort. En effet, il a expiré avec un “grand cri”. Avant lui, comme après lui, aucun crucifié n'est mort de cette manière. Nul autre que le Christ n'avait de pouvoir sur sa vie, dont il pouvait dire: “Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même; j'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir de la reprendre: j'ai reçu ce commandement de mon Père” (Jean 10. 18). L'officier romain responsable de l'exécution des condamnés, étonné d'une telle mort, s'écrie: “Véritablement, cet homme était Fils de Dieu” (Marc 15. 39).

Tous ceux qui étaient là ont pu entendre cette parole prononcée du haut de la croix: “C'est accompli”, un seul mot dans l'original grec, qu'on retrouve sur d'anciennes factures acquittées: “Tetelestaï”. Comme pour signifier que l'immense dette du péché était payée. Celui qui l'accepte pour son propre compte ne doit plus rien à Dieu.

“C'est accompli”. L'œuvre de grâce est faite. De la victoire enfin monte le cri. Celui qui meurt, ayant baissé la tête, A triomphé! C'est accompli. L'homme perdu, du fond de sa misère, Voit le péché par Jésus aboli. Pour en payer le terrible salaire, Il a souffert. C'est accompli.

                                                                La Bonne Semence