* JESUS REVIENT *

Le premier chapitre de la Genèse nous fait le récit, sobre mais magistral, de la création tirée du néant à la voix puissante de Dieu. En six jours (ou périodes), Dieu a créé avec une sagesse parfaite tout ce qui nous émerveille aujourd’hui, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Sans aucun doute, l’homme et la femme qui sont la raison de toute la Création, constituent son chef-d’œuvre (v. 26, 27). Son œuvre achevée, Dieu la contemple et trouve que tout est très bon. Alors, il se repose de toutes les œuvres qu’il a accomplies (ch. 2. 3). Dieu est pleinement satisfait devant son travail en création. L’Esprit dira par Moïse qu’il a été rafraîchi (Ex 31:17).

Mais cette création magnifique a été gâtée par le péché, la désobéissance de l’homme et de la femme (Gen. 3). Leur acte de rébellion et d’indépendance vis-à-vis du Créateur est devenu un état permanent au cours des siècles qui ont suivi, si bien qu’au temps de Noé toute chair avait corrompu sa voie (Ge 6:12).

Dieu, qui avait regardé sa création avec une pleine satisfaction, s’affligea dans son cœur de cette terre corrompue et pleine de violence. Le repos de Dieu fait place à l’affliction de Dieu. Selon sa justice, le jugement tombera sur les rebelles par le déluge. Mais Dieu retrouve un repos quand Noé lui offre un holocauste: l’Éternel flaira une odeur agréable (une odeur de repos). (Ge 8:21). Cette pensée est développée dans l’Exode, le livre de la rédemption. Dieu voit-il les péchés de son peuple? Non, il voit le sang des sacrifices. Dieu voit-il maintenant les péchés des croyants? Non, il voit le sang de Jésus, l’Agneau sans défaut, qui purifie de tout péché. Dieu ne s’afflige plus. Il peut contempler les perfections du sacrifice de la croix qui sauve ceux qui croient.

Le sacrifice de Jésus Christ est le gage que le péché sera ôté du monde et que le plaisir de Dieu sera établi éternellement dans la nouvelle création. En attendant, nous adorons et nous donnons gloire au Père et au Fils pour l’œuvre merveilleuse de notre salut.