« Je pense, donc je suis »; vous connaissez tous cette formule par laquelle le philosophe Descartes commence son célèbre « Discours sur la méthode ». Un autre homme, 2 500 ans plus tôt, doué par Dieu d’une très grande sagesse, avait émis une maxime assez proche: comme il a pensé dans son âme, tel il est (verset du jour).

Salomon fait ainsi de la pensée, non pas la preuve de son existence comme Descartes, mais le moteur du comportement de l’être humain. Le mot "pensée" recouvre certes l’idée d’une opération intellectuelle, mais comprend également toutes les aspirations de notre \@homme intérieur\@, celui qui anime notre corps.

Pour le croyant, il ne devrait pas y avoir de problème puisqu’il est en Christ et que son intelligence a été renouvelée (Ro 12:2): tout son être intérieur est donc orienté dans la bonne direction qui consiste à tout faire pour plaire au Seigneur à tous égards.

Pourquoi, dans la pratique, éprouvons-nous de la difficulté à rester dans cette orientation? Parce que nous laissons nos pensées se développer au gré de nos réactions charnelles ou des tentations extérieures. Et quand nous n’occupons pas positivement notre esprit, nos pensées vagabondent.

C’est pourquoi la Bible nous exhorte à nourrir nos pensées par la Parole, en les occupant de tout ce qui est \@"honorable… juste…, aimable… de bonne réputation"\@ (Php 4:8); également à penser à ce qui est en haut, non pas à ce qui est sur la terre (Col 3:2).

Nos pensées sont surtout orientées par nos affections. Si l’amour du Christ me remplit, alors j’aurai de bonnes pensées à l’égard de tous les membres de ma famille; j’aurai de l’intérêt pour mes camarades ou mes voisins et je leur parlerai sans crainte ni contrainte de mon Sauveur.

Tout cela ne vient pas d’un seul coup! Mon désir sincère de plaire au Seigneur conduira le Saint Esprit à me poser des questions: telle pensée est-elle selon Dieu? Telle réaction plaît-elle au Seigneur? Il me formera ainsi à développer de saines pensées relativement à toutes choses.