* JESUS REVIENT *

Lors de la dernière guerre mondiale, un bombardier britannique revenait d’une mission sur l’Allemagne hitlérienne. Il avait été touché par des tirs ennemis, et le reste de l’escadrille était rentré depuis longtemps. Péniblement au-dessus de la mer du Nord, il avançait seul, perdant graduellement de la hauteur. Le pilote et le navigateur se parlaient. «Ma femme m’attend à la base aérienne, elle doit croire que nous sommes perdus», a dit le pilote. «Ma femme m’attend aussi», a ajouté le navigateur. Et puis, miraculeusement, ils ont pu atterrir sur l’aérodrome. Le pilote a sauté de sa carlingue et, dans la nuit, il a aperçu au bord de la piste une forme tourmentée par le vent, qui attendait: c’était sa femme. Quelle joie réciproque! Le navigateur est descendu à son tour. Il est entré dans la salle des officiers et, en regardant au travers de la porte vitrée, il a aperçu sa femme endormie dans un fauteuil avec un roman sur les genoux. Quand il a ouvert la porte, elle s’est réveillée en disant: «Oh, mon chéri, je t’attendais»!

Comment attendons-nous le Seigneur? Endormis dans nos petits plaisirs, dans notre confort, dans notre tiédeur, avec le monde sur les genoux mais aussi dans le cœur?

Alors moi, je vous propose que nous allions tous dans le vent, dans la bourrasque, là-bas en bord de piste, et que nous l’attendions, celui qui revient du ciel, le Seigneur Jésus. Voici, je viens bientôt, dit-il. Nous n’en avons vraiment plus pour très longtemps. Il est le plus beau des fils des hommes, l’incomparable Fils de Dieu. Personne ne nous a jamais aimés autant que lui. Personne, sinon lui, ne nous prépare une félicité glorieuse et éternelle.

Si c’est vrai que, par amour pour nous, il est allé à la croix, et est descendu dans la mort. Si c’est vrai qu’il est ressuscité, et qu’il revient bientôt, eh bien, lâchons ce qu’il y a sur nos genoux, dans nos mains, devant nos yeux, dans nos cœurs, et sortons à sa rencontre!

Extrait d’une prédication de F. Legrand