PSAUME 33.4,5

Certains rejettent le message du salut parce que la description biblique de la colère divine les offense. Même les chrétiens peuvent avoir de la difficulté à concilier la justice et l’amour de Dieu. Comment peut‑il être à la fois parfaitement aimant et parfaitement juste? Pour tenter de résoudre ce dilemme, nous essayons souvent d’atténuer l’annonce du jugement et de mettre l’accent sur l’aspect paternel de Dieu. Mais l’amour et la justice ne sont pas contradictoires; on ne peut avoir l’un sans l’autre.

Par son amour, Dieu nous fait du bien. En l’absence de justice, cependant, le péché se répand et produit douleur et souffrance. Personne ne dirait d’un juge qui refuse de condamner un criminel qu’il est aimant. Le libérer n’est bon ni pour le malfaiteur ni pour la société. De même, notre Père aimant doit punir le péché.

Ce fait représente toutefois un grand dilemme pour l’humanité puisque chacun est coupable devant Dieu. Voilà pourquoi Christ est venu ici‑bas. Il a subi la colère divine afin de permettre à Dieu de faire preuve à la fois de justice et de pardon. La mort de Christ sur la croix, l’acte d’amour ultime, a satisfait la justice divine. Ceux qui, par la foi, acceptent l’offre de salut de Jésus ne subiront pas de châtiment éternel pour leurs péchés.

Même si les chrétiens devront un jour se tenir devant le tribunal de Christ, ils n’ont aucune raison de craindre puisqu’ils y recevront leur récompense et non une punition. Reconnaissants, nous devrions nous préparer dès maintenant pour ce moment en vivant chaque jour pour le Seigneur.