* JESUS REVIENT *

“Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros…” Pr 16. 32

 

L

a colère, affirme James Merritt, ressemble à une rivière. Si vous la contrôlez, elle peut produire assez d’électricité pour éclairer toute une ville. Mais si laissez ses flots déborder, elle devient une inondation qui détruit tout sur son passage. La colère en soi n’est pas une émotion négative. Dieu nous l’a donnée afin de réagir comme Lui devant l’injustice et le péché, car “Dieu est un juste juge, un Dieu qui peut s’irriter chaque jour !” (Ps 7. 12). Ce qui Le met en colère c’est la vue du péché et des conséquences qu’il engendre dans la vie des hommes. Créé à Son image, il est normal que nous éprouvions aussi cette émotion, mais à condition de savoir la contrôler. Moïse, le prophète Jonas, David et Jésus ont cela en commun : ils se sont tous, un jour mis en colère. La colère de Jésus ne L’a pas poussé à commettre de péché, mais L’a conduit à agir avec détermination : “promenant Ses regards sur eux avec colère, et en même temps navré de l’endurcissement de leur coeur, Il dit…” avant de guérir la main paralysé d’un homme un jour de sabbat (Mc 3. 4-5). Notez que Jésus ne s’est jamais mis en colère concernant une injustice dirigée contre Lui (“Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font…” Lc 23.34), seulement lorsque d’autres en souffraient. Comparez Son attitude avec celle de Moïse le jour où il frappa le rocher pour en faire jaillir l’eau alors que Dieu lui avait commandé de se contenter de “parler” au rocher (Nb 20. 8). Son erreur ? Il n’a pas su contrôler sa colère vis-à-vis des Israélites, qui ne cessaient de se plaindre à propos de tout et de rien. Exaspéré par leurs récriminations, il agit trop vite plutôt qu’obéir à Dieu. Quelqu’un a dit : “Si vous sentez la colère monter en vous, comptez jusqu’à dix avant de dire quoi que ce soit. Si vous êtes vraiment furieux, alors comptez jusqu’à cent… puis restez silencieux !”