David et Jonathan (3) ( La Bonne Semence )
1 Samuel 20. 1, 2
Ce qui a manqué à Jonathan
Le fait d'être constamment dans la présence détestable de Saül commençait à faire du tort à Jonathan. Celui-ci ne comprenait pas clairement que le désir de son père de tuer David n’avait jamais disparu. Il se fiait à la parole de Saül et il restait dans cette attitude ambiguë?: aimer David et accompagner Saül. Qu'ils sont nombreux ceux qui restent dans des situations semblables avec des personnes qui haïssent leur bien-aimé Sauveur?! Ils croient à tort qu'ils peuvent gagner celui qui hait à la cause de Celui qui est haï, mais l'expérience montre que l'intention ne s'est jamais traduite en réalité?; pourtant ce scénario s'est répété de nombreuses fois.
Quand David refuse d'être présent à la table de Saül, le roi est persuadé que David n'est pas pur et ne peut donc pas venir à sa table (1 Samuel 20. 26). Cependant, lorsque Jonathan donne la raison de l'absence de David, la haine de Saül à l'égard de David déborde dans une réprimande publique de son fils et héritier, avec des termes des plus désobligeants (v. 30). De telles paroles dites en public auraient été suffisantes pour rendre furieuse la personne la plus douce. L'amour de Jonathan pour David est ainsi sérieusement mis à l'épreuve par les invectives de son père. Il conteste alors les raisons de sa colère, ce qui n'a pour effet que de pousser Saül à le menacer de mort. Offensé et furieux, Jonathan va voir David. Quand ils se rencontrent, ils pleurent comme seuls ceux qui aiment peuvent pleurer (v. 41).
Cependant, Jonathan ne reste pas avec David?; il retourne à la ville. C'est là que débute dans son coeur sa séparation de David. Oui, il aime vraiment David, mais il a arrêté son choix?: être maintenant à la cour de Saül, et dans un jour futur avec David. Plus tard, Jonathan exprimera à David ce qui était dans son cœur?: “Tu régneras sur Israël, et moi, je serai le second après toi?: et Saül, mon père, le sait aussi” (23. 17). Mais pour l'instant, Jonathan compte avoir le meilleur des deux mondes. La triste réalité, c'est qu'aucun serviteur “ne peut servir deux maîtres” (Luc 16. 13).
H. Hall
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