* JESUS REVIENT *

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Dette effacée ( Plaire au Seigneur )

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Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui; il nous a pardonné toutes nos fautes, il a effacé l’obligation écrite contre nous, qui consistait en ordonnances et nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix. Col 2:13,14

Le terme «obligation» désigne un ordre écrit ou une exigence à respecter impérativement, engageant celui qui l’a signé ou encore un acte d’accusation établissant les transgressions à ces engagements.

On peut voir dans cet «acte de reconnaissance» la loi de Moïse, non seulement les dix commandements, mais aussi toutes les prescriptions diverses relatives aux sacrifices, à la nourriture, aux vêtements. Les peines encourues par celui qui désobéissait, mentionnées dans la Loi, ont été subies par notre Seigneur Jésus sur la croix. L’acte qui, autrefois, nous condamnait est donc définitivement et entièrement annulé. La Loi n’est pas morte, mais nous sommes morts avec Christ et libérés de toute dette.

Pourquoi Paul insiste-t-il sur cet aspect de la Loi? Parce que, sous l’influence de croyants d’origine juive, les Colossiens étaient tentés d‘établir des ordonnances, de se replacer ainsi sous une nouvelle forme de loi. Par conséquent ils fixaient leur attention sur les choses d’ici-bas.

Puisque vous êtes morts avec Christ (Col 2:20), leur dit-il, puisque vous êtes ressuscités avec lui (Col 3:1), abandonnez ces pratiques périmées et cherchez les choses qui sont en haut, là où le Christ se trouve, assis à la droite de Dieu.

Ces remarques de Paul sont toujours d’actualité, car nous sommes constamment en danger d’établir des règles: ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas (Col 2:21). Moins nous sommes spirituels, plus le danger est grand de remplacer l’exercice de la foi dans la présence du Seigneur par l’application, sans discernement spirituel, de règlements humains.

De plus, ces «règles humaines» peuvent nous porter à juger nos frères et nos sœurs sur des attitudes extérieures (des fétus de paille), alors que subsistent en nous des mauvais sentiments (des poutres).

Encourageons-nous, les uns les autres, à réaliser que notre vie est cachée avec le Christ en Dieu (Col 3:3).



15/10/2019
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