Devant une porte close ( Lumière du Matin )
GENÈSE 16
Dieu répond aux prières de trois façons : « Oui », « Non » ou « Oui, mais plus tard. » On craint souvent cette dernière réponse plus qu’un non. La patience est toutefois un trait important à acquérir pour le chrétien, comme l’Écriture l’affirme à maintes reprises.
Il est toujours plus sage d’attendre que le Seigneur ouvre une porte que de la forcer, même si l’on doit patienter longtemps avant qu’il intervienne. Abraham a attendu 25 ans avant que l’Éternel tienne sa promesse de lui donner des descendants (Ge 12.2). Pendant ce temps, Abraham et Sara ont élaboré leur propre plan leur permettant d’obtenir un héritier : Agar, la servante de Sara, a conçu Ismaël d’Abraham. Le patriarche et sa femme ont peut‑être cru aider Dieu à respecter son serment, mais en réalité, ils lui désobéissaient, et les conséquences de leur choix ont été désastreuses. Chaque membre de leur famille a goûté à l’amertume et aux accusations (Ge 16.4-6; 21.9,10). En outre, le peuple d’Ismaël était ennemi de ses voisins, situation qui perdure au Moyen‑Orient (Ge 21.9-14; 25.18).
Notre patience donne à Dieu le temps de préparer ce qui nous attend de l’autre côté de la porte close. Même si nous la forcions en manipulant nos circonstances, nous ne serions pas heureux des résultats. Dans le foyer d’Abraham, personne ne s’est réjoui de l’état de choses dont le couple était responsable. Nous ne goûterons le contentement et la joie que si nous attendons le moment de Dieu. Les bénédictions qui se trouvent de l’autre côté de la porte valent toujours la peine qu’on patiente.
LA BIBLE EN UN AN: ÉZÉCHIEL 26–28
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