«Le riche et le pauvre se rencontrent ; c’est l’Eternel qui les a faits l’un et l’autre» (Proverbes 22.2).
Lorsque nous parcourons la Bible nous y découvrons des hommes et des femmes qui connurent la prospérité matérielle. Certes, nous avons déjà cité la richesse de Salomon, mais il ne fut pas le seul à connaître une grande fortune. La richesse d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est mentionnée dans le livre de la Genèse : (Genèse 13.2 ; Genèse 26.13 ; Genèse 30.43). Voici ce qu’il nous est dit aussi de Boaz : «C’était un homme puissant et riche» (Ruth 2.1).
Il nous est parlé aussi de la richesse de Joseph, de celle de Job, de Barzillaï ou encore de Joseph d’Arimathée… La liste pourrait être rallongée, retenons simplement que Dieu n’est pas contre le fait que certains soient riches. C’est lui qui l’a voulu ainsi, comme le rappelle le texte de ce jour.
Faire prospérer ses biens, épargner au bon moment, savoir valoriser ses talents, ne sont pas des attitudes que Dieu réprouve ; à condition, bien sur, que le travail honnête soit le fondement de ces objectifs.
La richesse de Joseph découla de sa sagesse, de sa manière intelligente d’accumuler le blé à l’heure de l’abondance. A l’heure de la famine il put revendre ce blé à un très bon prix.
Pour s’enrichir certains sont prêts à vendre leur âme au diable. Il est évident que cette prospérité acquise par des voies mafieuses, par la violence, le rapt, le racket… ne sauraient avoir l’approbation divine.
La prospérité qui découle d’un savoir faire, d’un bon placement, d’un labeur assidu… est même encouragée par Dieu. Dans la parabole des talents le maître félicite ceux qui ont su les faire valoir : «C’est bien bon et fidèle serviteur… » (Matthieu 25.21, 23). Par contre, celui qui n’a pas su faire prospérer son bien est accusé d’être paresseux et méchant.
Dieu n’est pas contre le fait que nous devenions riches. L’une des façons des plus élémentaires de s’enrichir c’est de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne. La crise actuelle, dans nos pays dits riches, vient du fait que le pays vit au dessus de ses moyens. La dépense publique dépasse les rentrées financières. Le recours aux emprunts est devenu une fuite en avant, non seulement pour les états, mais également pour de nombreux foyers. La prospérité apparente ne repose que sur l’emprunt ! Le réveil ne sera que plus douloureux !
Un conseil pour ce jour :
Pour assurer votre prospérité dépensez moins que ce que vous gagnez, n’achetez que ce qui vous est nécessaire, économisez une partie de vos gains, pensez aux pauvres, et veillez à ne pas vous faire escroquer.