* JESUS REVIENT *

“Un sage a-t-il le droit de se nourrir de vent ? Faut-il des réponses aussi peu consistantes ?” Jb 15. 2

Au détour d’un dialogue dans un film, le personnage principal s’interroge et panique. Il est confronté à la mort d’un proche et se heurte à la question du sens de la vie. Il s’en échappe par une fuite tout en ne sachant pas vers quoi, vers où s’enfuir. C’est là un thème récurrent auquel il est bon d’apporter une réponse claire plutôt que d’entretenir un doute mortifère. L’homme ne venant pas de nulle part, il ne va pas nulle part. Le matérialisme est une dictature intellectuelle qui, au nom du réalisme visible, torture la notion spirituelle et invisible inscrite en l’homme. Nous venons de la Vie, nous sommes appelés à la vie en étant porteurs et semeurs de vie. Si tel n’était pas le cas, il faudrait désespérer de tout et se résoudre à la mort qui enlève le sens de toute chose. L’humanité n’est pas une masse de matière gesticulant dans un vide impersonnel. Tout est foisonnement de vivants autour de nous, et la nature transpire la vie avec une opiniâtreté qu’aucun discours ne devrait réduire. En tant que chrétiens, conscients du sens de la vie autant que de son origine, nous devrions être émerveillés, enthousiastes et honorer cette vie en l’exaltant. Ce serait donner crédit au Dieu créateur et alimenter une espérance nouvelle, construite sur des certitudes éternelles nettement plus vérifiables que les théories désabusées de certains penseurs contemporains adeptes de la dé-construction, mais attentifs à construire leur propre audience, laquelle demeure injustifiée. Ne nous laissons pas prendre au piège des discours maussades et amers. Donnons des couleurs à ce qui paraît souvent terne en n’oubliant pas que la vie est née de l’Amour, et que Dieu est Amour. Il n’a pas créé un monde morne et rébarbatif.