* JESUS REVIENT *

De l'humilité découlent de nombreux caractères de la vie chrétienne. Si notre amour pour nos frères n'est pas empreint d'humilité, il ne saurait être le véritable amour chrétien. Si l'amour de Christ est réellement dans mon coeur, je n'aurai pas de peine à estimer les autres supérieurs à moi-même?: voyant Christ en eux, je relèverai ce qu'il y a de bon et je serai gardé de les juger. Pour réaliser le commandement du Seigneur?: “Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés” (Jean 15. 12), il n'y a pas d'autre chemin que celui de l'humilité. Et nous saurons pardonner?! Demeurant dans l'humilité, non seulement nous pardonnerons plus facilement, mais nous aurons beaucoup moins à pardonner, car trop de griefs, hélas?! viennent de notre amour-propre et de notre susceptibilité.

L'humilité est encore bien plus nécessaire à celui qui est appelé à un service quelconque. Il ne pourra l'accomplir à la gloire de Dieu qu'en réalisant qu'il est le serviteur de tous, plus occupé des intérêts et de l'approbation du Maître qu'il sert, que des intérêts et de l'approbation de ceux qu'il sert pour l'amour de son Maître, tout en n'ignorant pas que c'est la joie de son Maître qu'ils soient bien servis. Tout ministère où le moi joue un rôle ne peut pas être agréable au Seigneur et porter du fruit.

“Soyons revêtus d'humilité”. Que nous soyons jeunes ou âgés, la récompense est grande?: “Il (Dieu) donne la grâce aux humbles” (1 Pierre 5. 5). Nous avons à être particulièrement gardés de tout orgueil spirituel. Souvenons-nous sans cesse que les merveilleuses révélations reçues du Seigneur par le moyen d'éminents serviteurs, sont un libre don de sa grâce. Nous n'y sommes pour rien. Elles ne font qu'accroître notre responsabilité. Notre doctrine peut être absolument pure, mais restera sans valeur aux yeux de Dieu si elle n'exerce pas un effet pratique sur notre marche – en un mot, si nous ne vivons pas ce que nous connaissons. Combien il importe que notre activité découle toujours de notre communion personnelle avec le Seigneur?!

d'après L. Gibert