Faut-il se résigner à la souffrance ? ( Paul Calzada )
"Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami" (Job 6.14). Nous vivons dans une société qui grâce à son système de santé cherche à repousser toujours plus loin la souffrance humaine. Nous avons érigé des remparts d’assurances en tous genres qui ont pour but de nous protéger contre les nombreux aléas de la vie. Les droits de l’homme, des femmes et des enfants sont autant de digues érigées contre les abus, les violences, les tortures. L’homme ne veut pas souffrir, et pour cela essaye de dresser tous ces remparts anti souffrances. Faut-il s’en plaindre ? Certainement pas ! Que la recherche médicale continue de progresser, c’est bien. Que des lois sociales, législatives et administratives soient mises en place pour éliminer si possible quelques facteurs de souffrance, c’est une bonne chose. Mais force est de constater que les hôpitaux sont toujours remplis, et que les drames de la vie n’épargnent personne. Faut-il se résigner ? Non ! Faut-il cesser de combattre la souffrance sous quelque forme que ce soit ? Certainement pas ! Se résigner ce serait avoir une attitude opposée à ce que Dieu veut. Dieu veut nous secourir, il entend nos cris, et nous promet son aide et son secours. Dieu ne s’est pas résigné en voyant les souffrances du peuple esclave en Egypte. Jésus fut toujours ému de compassion en voyant la langueur et la souffrance des malades. Sa mission était de consoler les affligés, de guérir les cœurs brisés et de venir au secours des hommes en répondant à leurs besoins physiques, émotionnels et spirituels. Ainsi, même si la souffrance est inévitable, et même si elle nous atteint, il nous appartient de ne pas nous résigner et de chercher à la surmonter. En tant que chrétiens nous sommes invités à porter les fardeaux les uns des autres (Galates 6.2), et à nous engager dans la lutte contre la souffrance, en priant bien sur, mais aussi en participant aux efforts de la société. Lorsque nous souffrons nous n’avons ni à nous résigner ni à nous révolter. La fin du chapitre 11 de l’épître aux hébreux est éloquente quant à l’attitude de ces héros de la foi qui au sein de toutes les souffrances ne se sont jamais résignés, et ont gardé la foi jusqu’au bout : «…d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent…dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur…» (Hébreux 11.26/40). Ni résignés ni révoltés ! Ma prière en ce jour : Seigneur, je te confie ma souffrance, espérant toujours en ton secours, sans révolte ni résignation. Amen !
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