Lisez | MARC 9.21-24 (1551)

Puisque la foi est au cœur de l’expérience chrétienne, les conséquences du doute sont considérables. Celui-ci peut nous amener à prendre de mauvaises décisions et à nous faire croire que nous ne pouvons pas exécuter la volonté de Dieu. Plutôt que de lui demander de fortifier notre foi, nous improvisons des excuses. Nous choisissons peut-être de ne pas obéir immédiatement – ou même jamais – et d’entreprendre une œuvre que nous pensons tout aussi importante. Toutefois, l’obéissance partielle est synonyme de désobéissance, et ses répercussions sont parfois désastreuses.

Une foi vacillante peut non seulement nous motiver à faire des choix peu judicieux, elle peut également nous coûter cher. Les Israélites ont erré 40 ans dans le désert à cause de leur incrédulité. Les doutes peuvent nous faire rater les bénédictions divines et blesser nos bien-aimés par le fait même.

Notre foi chancelante nous rendra aussi moins confiants. Quand nous sommes instables sur le plan spirituel, même les choses insignifiantes nous perturbent. Dans ces conditions, nous sommes moins enclins à courir les risques que Dieu nous demande de prendre pour le servir. Plutôt que d’être assurés, nous remettons en question le message du Seigneur. Notre joie peut également diminuer parce que notre faible foi nous a éloignés de la volonté de Dieu. La paix dont nous jouissions s’évanouit alors.

Peu importe à quel point notre foi est faible, Dieu nous appelle à nous approcher de lui pour qu’il l’affermisse. Le cas échéant, acceptez son invitation et rendez-lui gloire.

LA BIBLE EN UN AN : Ézéchiel 20 – 22