« On l’appellera admirable, conseiller… Prince de la paix » (Ésaïe 9.6).
Au début de l’époque coloniale, divers princes des familles régnantes dans les pays colonisés, furent amenés à Paris pour y être éduqués. De cette manière, les dirigeants français entendaient s’assurer de ce que la paix serait maintenue dans les colonies. Premièrement, par le fait que l’enfant, étant entre les mains des dirigeants français, servait de garantie pour la paix ; deuxièmement, ces enfants éduqués à la française seraient dans l’avenir des rois, prêts à collaborer paisiblement avec la France. Sans le vouloir, ces princes étaient des « Princes qui garantissaient la paix ».
Pour ce qui est de Jésus, il n’est l’otage de personne. Il a accepté de venir sur cette terre pour sceller une paix durable entre Dieu et nous. Il s’est porté volontaire pour venir habiter parmi nous, pour être celui qui nous garantit la paix avec Dieu. Il est notre « Prince de la paix ».
Il est un livre que j’ai beaucoup aimé et dont on a fait un film : « L’enfant de paix » de Don Richardson, missionnaire en Nouvelle Guinée. Il raconte comment jusqu’en 1962, les Sawis de la Nouvelle Guinée Néerlandaise étaient des cannibales chasseurs de tête, faisant de la traîtrise la plus haute des valeurs. La traîtrise était « un idéal que d’innombrables générations de Sawis avaient conçu, systématisé et même perfectionné « . Quel impact pouvait avoir l’Evangile de Jésus-Christ sur un peuple qui vénérait Judas comme étant un parfait exemple de virilité, et qui considérait le baiser de trahison comme l’ultime expression de la traîtrise ? Dans ce livre, Don Richardson raconte comment « l’Enfant de Paix » amena finalement la vraie paix au sein de ce peuple Sawi.
Lorsque Jésus leur fut présenté non comme la victime de la ruse de Judas, mais comme l’enfant de paix, ils acceptèrent alors le message de l’Evangile. Oui, Jésus est le « Prince de la paix » !
Êtes-vous étreint par les inquiétudes et le stress de cette vie ? Les drames qui secouent notre société, vous ébranlent-ils ? Alors que le monde chancelle comme un homme ivre, alors qu’à la violence des mots, succède la violence des actes, êtes-vous effrayé(e)s ? Si c’est ce que vous ressentez, alors tournez-vous vers le Prince de la paix et il vous communiquera sa paix. Entendez-le vous dire : « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21.28). Recevez sa paix !
Une prière pour ce jour :
Seigneur, je te remercie pour Jésus le Prince de la paix. Je lui confie mes inquiétudes ; je relève ma tête en gardant mes yeux fixés sur lui et sa Parole. Amen !
