L’amour, fondement de la vraie fidélité ( Paul Calzada )
« Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières » (Apocalypse 2.19).
Faisant écho à ce texte, l’auteure Canadienne, Suzanne Ratelle-Desnoyers a écrit : « La fidélité est avant tout une question d’amour. » Voilà pourquoi il est écrit : « l’amour parfait bannit la crainte et la crainte n’est pas dans l’amour » (1 Jean 4.18).
L’amour précède la fidélité. Ce n’est pas la fidélité qui est une garantie de l’amour, mais c’est l’amour qui est le garant de la fidélité. Quand on place la fidélité comme base de l’amour, c’est comme si l’on disait : « Si tu es fidèle je t’aimerai, si tu es infidèle je ne pourrai plus t’aimer ». On fait dépendre l’amour de la fidélité. Cela semble logique mais c’est une base qui dépend du faire. Dans ce cas, certains font tout leur possible pour être fidèles ; même lorsque l’amour est défaillant. Leur fidélité les honore, mais ils sont dans le devoir, dans l’obligation, dans la contrainte de rester fidèles, et même parfois comme dans une forme de servitude.
Si l’on transpose ce fonctionnement dans la pratique religieuse, il peut en résulter que toute forme religieuse peut être accomplie fidèlement par devoir, mais sans amour. Citons, par exemple : (Aller à l’église, donner l’offrande, participer à la chorale, visiter les malades et les personnes âgées etc.)
Paul énumère tout ce que l’on peut faire de cette manière. Il conclue par ces mots : « Si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien » (1 Corinthiens 13.3). A l’église d’Ephèse qui était dans le faire : « Je connais ta persévérance », Dieu lui dit : « Tu as abandonné ton premier amour » (Apocalypse 2.2/4). En d’autres mots : « Tu es fidèle, mais tu as laissé de côté ce qui est fondamental : l’amour ».
Par contre, lorsque l’amour est le fondement d’une relation, soit avec Dieu, soit au sein d’une communauté, soit dans un couple, la fidélité coule de source. Elle n’est plus un devoir mais un comportement libre. On n’est plus dans le faire, mais dans l’être. Je suis fidèle à mon épouse, à mon service, à la communion fraternelle, à Dieu, à mes engagements… parce que l’amour m’y entraîne.
Quand le faire découle de l’être, on n’est plus dans le devoir mais dans la grâce. Quand la fidélité découle de l’amour on n’est plus dans l’exigence on est dans la liberté, dans la vérité. Être fidèle sans amour c’est porter un masque, c’est jouer la comédie, être fidèle par amour c’est l’authenticité. La fidélité se ressource à la fontaine de l’amour, elle s’y renouvelle et s’y rafraîchit.
Un conseil pour ce jour :
Avez-vous quelques difficultés avec la fidélité ? Demandez à Dieu de vous aider à retrouver votre premier amour et la fidélité en découlera.
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