* JESUS REVIENT *

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JUSTICE À DEUX NIVEAUX ? ( Paul Calzada )

 

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« Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Matthieu 5.20).

Jean de La Fontaine dans la fable « Les animaux malades de la peste », a écrit cette maxime bien connue : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. La loi avantage ceux qui la font, et surtout ceux qui l’interprètent à leur profit.

La justice, des religieux mentionnés par Jésus, reposait sur l’interprétation qu’ils faisaient de la loi de Moïse, et sur la manière dont il fallait observer cette loi.
Considérons le cas de la femme surprise en flagrant délit d’adultère (Jean 8.1/11).
La justice des pharisiens les amenait à vouloir lapider la femme adultère tout en fermant les yeux sur l’adultère de l’homme. Ils avaient un sens de la justice qui était entaché de partialité. La loi ordonnait la condamnation des deux, mais ils interprètent la loi à l’avantage des hommes qu’ils sont.
Leur sens de la justice est entaché d’hypocrisie. Ils se drapent dans des postures et des comportements religieux, ils paraissent justes, mais leur justice n’est qu’une façade.

Dans ce cas précis, Jésus va les amener à se juger eux-mêmes : « Que celui qui est sans péché, jette le premier la pierre ». La justice légaliste de ces hommes religieux est prompte à juger les autres, mais peu encline à les amener à se juger eux-mêmes. Jésus les amène à se reconnaître coupables, et ils s’en vont les uns après les autres, laissant cette femme seule face à Jésus. Puisqu’il n’y a plus d’accusateurs, Jésus va rendre son jugement : « Je ne te condamne pas…va et ne pèche plus ». Il va libérer cette femme de la condamnation en lui faisant grâce et en lui montrant le chemin d’une nouvelle manière de vivre.

La justice que Dieu accorde, par sa grâce, au pécheur repentant, amène ce pécheur à vivre une vie morale, sainte, à un niveau de respectabilité qui ne saurait être en dessous de l’éthique de vie des religieux légalistes. La grâce nous conduit à porter les regards sur Dieu, à être transformés dans notre être intérieur par sa présence en nous.
Il existe donc une justice qui condamne, partielle, partisane, uniquement basée sur une interprétation légaliste de la loi, et une justice véritable, basée sur la grâce imméritée, mais qui transforme celui qui en bénéficie.
Le légalisme conduit à une justice à court terme, expéditive et destructrice ; la grâce conduit à une justice profonde, durable et salvatrice.

Une question pour ce jour :

A quel niveau de justice voulons-nous évoluer ? Voulons-nous nous satisfaire de la justice des pharisiens basée sur le légalisme ou voulons-nous développer une justice fondée sur la grâce ? Le choix nous appartient, à nous de faire le bon choix !



19/02/2017
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