L'enfant perdu (1) ( La Bonne Semence )
Je t'ai appelé par ton nom, je t'ai donné un nom, et tu ne me connaissais pas. Moi, je suis l'Éternel, et il n'y en a pas d'autre; il n'y a pas de Dieu si ce n'est moi.
Ésaïe 45. 4, 5
En Chine, à la fin de l'année 1989, dans la neige et le vent glacial, le colporteur Xi qui vend des bibles et des évangiles, marche péniblement de village en village, sur les collines du Gansu. En arrivant au dernier village de sa tournée, il sent tout de suite que quelque chose ne va pas. Les gens sont dehors, rassemblés par petits groupes.
– Bonjour à tous. Je vous apporte une bonne nouvelle.
– Tais-toi, nous n'avons ici que de mauvaises nouvelles: aujourd'hui, un bébé a été volé.
L'enlèvement d'enfants n'était pas rare en Chine; des bandes de malfaiteurs volaient les bébés dans les campagnes pour les vendre à de riches couples citadins qui n'en avaient pas.
– Pourrais-je voir les parents? demande le colporteur.
– Va-t'en, on n'a pas besoin de toi ici!
– S'il vous plaît, conduisez-moi chez eux, je pourrais peut-être les aider.
On le mène vers la cabane des malheureux parents.
– Je comprends votre chagrin. Je connais quelqu'un qui peut vous aider, c'est Dieu. J'aimerais le prier pour vous. Il se met à prier: Ô Dieu, toi qui sais tout, qui peux tout, nous te demandons de ramener l'enfant disparu. Amen.
– Tais-toi et va-t'en, s'écrie le père. Nous avons prié nos dieux, sans résultat. Le tien ferait-il mieux? On le repousse avec violence et on le chasse du village.
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